( Patrice Talon marque son accord pour l’audit de la liste électorale)
En recevant les responsables du parti Les Démocrates au palais de la Marina dans l’après -midi de ce lundi 27 novembre 2023, le président Patrice Talon a marqué son accord pour l’audit de la liste électorale.
A cette rencontre, Patrice Talon a marqué son accord pour l’audit de la liste électorale. Il promet « d’y corriger toutes les anomalies », selon les informations de bip radio.Une réponse à une préoccupation de l’ancien président Boni Yayi selon qui: « On ne peut pas aller aux élections de 2026 avec le statut quo. Il faut trouver des solutions; il faut trouver un consensus».
En ce qui concerne les autres points abordés, le président Talon a insisté sur le fait que les acteurs politiques rendent compte de leurs actes. « Si les acteurs politiques ne doivent pas rendre compte de leurs actes ce n’est pas bien. », a déclaré Patrice Talon..Il ajoute ceci: « Laissons un code à la république. Parfois le pardon peut être une faute. »
Pour le président du parti Les Démocrates, Boni Yayi, «Il est difficile de parler de paix sans parler de nos compatriotes en prison. Ceux qui sont en exil aussi. Vidons cette question. », a-t-il souhaité. Parlant des detenus politiques, les etudiants incarcérés lors des violences post électorales recouvront bientôt leur liberté. Talon a accepté cette demande. L’ancien président Boni Yayi a demandé aussi au président Talon de gracier les prisonniers et exilés politiques. Les étudiants arrêtés et en prison suite aux violences post électorales seront libérés. Quant à Madougou, le président Talon est catégorique: » Monsieur le Président Boni Yayi, je vous ai déjà dit que je ne compte pas gracier Reckya Madougou», répond Patrice Talon à Boni Yayi qui a plaidé la cause de l’ancien ministre de la justice: « Président, je demande pardon pour Reckya Madougou. Comprenez le sens de mon pardon.» Reckya Madougou, opposante à Patrice Talon, a été reconnue coupable de « financement du terrorisme », et condamnée le 11 décembre 2021 à 20 ans de prison par la CRIET. Elle a dénoncé en son temps « un procès politique » et un « virage autocratique ». Il faut rappeler qu’une loi sur l’amnistie des détenus politiques est à l’ordre du jour de la deuxième session ordinaire en cours à l’Assemblée nationale.
A.C.C.
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