Le sujet d’un troisième mandat du Président Patrice Talon agite les esprits et alimente toujours les débats. A preuve, il a été évoqué récemment lors de la 9ème édition de l’atelier de réflexion et de formation organisée par l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP) en collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer et l’Université d’Abomey- Calavi (UAC). Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, s’est prononcé. Il prévient.
C’est le journal en ligne Le grand Mono qui rapporte l’information. Dans sa réponse à l’une des préoccupations des participants après sa communication qui porte sur le thème « Renforcer l’éducation familiale de base pour asseoir les valeurs citoyennes de développement », le Porte-parole et Secrétaire général adjoint du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a de nouveau rassuré le peuple béninois sur le départ du Président Patrice Talon du pouvoir en 2026.
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Mieux, il prévient le chef de l’Etat contre toute envie d’un troisième mandat. Et ce n’est pas tout. Le porte-parole fait savoir à l’opinion publique ce qu’il lui dira si cette option est envisagée. « J’entends des Béninois aujourd’hui qui sont très sincères et qui se posent la question : Qu’est- ce que ça va être après lui ? Ah non, il faut qu’il continue. Si par extraordinaire, le président même changeait d’avis et dit bon : “j’ai écouté les Béninois, il faut…” Je ne serais pas celui qui va vendre ça. Et je lui dirais : “Président, j’ai déjà dit aux Béninois que c’est deux mandats. Vous avez dit que c’est deux. Vous m’avez encouragé. J’ai dit aux Béninois que c’est deux. Je n’irais pas leur dire que vous allez revenir. Ce n’est pas possible”. Donc on trouvera quelqu’un d’autres », a déclaré le Secrétaire général adjoint du gouvernement.
Wilfried Léandre Houngbédji continue donc de rassurer tous ceux qui pensent toujours que le Président Patrice Talon briguera un troisième mandat.« Je vous certifie qu’aujourd’hui, considérez que dans 20 mois, Monsieur Talon, il est passé à autre chose », a confié le Porte-parole du gouvernement. Ce débat est donc clos, selon l’ancien journaliste de La Nation.
Avec S.E.
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