Dans l’une des publications précédentes, je disais qu’il n’est pas possible pour un cybercriminel d’opérer efficacement sans accointance coupable avec certains agents positionnés dans les agences agréées de transfert d’argent. Si l’État et la police judiciaire décident de tester cette affirmation dès demain, des nouvelles, nous en aurons à foison.
Pour recevoir de l’argent de l’extérieur, ou pour en envoyer, tout le monde sait qu’il existe des formalités préalables à remplir : pièce d’identité clairement lisible, portant rigoureusement dans l’ordre, nom et prénoms sur le document présenté par l’expéditeur à l’agence du pays de provenance de l’argent. photo conforme au portrait physique du destinataire qui se présente au guichet. C’est cela le principe. Est-il respecté dans toutes les circonstances ? C’est Pierre Osho qui répondait à la question de fin de l’émission « cartes sur table » de Virgile Ahouansè sur la radio Océan fm il y’a quelques années: « Monsieur le ministre, avec le tableau que vous venez de peindre, doit- on dire que tatampignon n’a rien fait de bon durant dix années de pouvoir ?
Réponse : « Viiiiirrrrgile, moi-même je me le demande »
Est-ce que le principe de transparence, pour la traçabilité des opérations de transfert est respecté par les agents exerçant dans les agences ? Chers lecteurs, comme Pierre Osho, moi-même je me le demande. Aucun crime n’étant parfait, je doute avec « têtutesse » que les jeunes cybercriminels, soient en mesure d’être irréprochablement en règle. D’ailleurs je donne ma langue à la panthère.
Une curiosité des services en charge de la lutte anti-cybercriminalité, dans les dites agences ne ferait du mal à personne.
A demain midi
Hermann Dimitri ADANKPO