Du dialogue itinérant, Frédéric Joël Aïvo (FJA) poursuit sa lutte avec le Front pour la restauration de la démocratie, un collectif de l’opposition. Pourquoi ce choix du constitutionnaliste ?
Frédéric Joël Aïvo a expliqué mercredi son choix : « Nous avons choisi de ne pas abandonner. Nous avons choisi d’aller au secours du pays et de dénoncer ce que ceux que nous combattons aujourd’hui, eux-mêmes, ont dit il y a quelques années », explique-t-il. Il poursuit : « Nous faisons la même chose parce que nous sommes persuadés qu’à notre place, ils auraient fait le même combat et que jamais nous avons dit que ce pays ne sera soumis à aucune dictature et que personne ne sera plus fort que son peuple pour soumettre le pays à ce qu’il n’a pas choisi. C’est pourquoi nous sommes-là aujourd’hui ».
Frédéric Joël Aïvo nourrit l’ambition de succéder à Patrice Talon à la magistrature suprême de l’Etat béninois. A ceux qui se demanderaient pourquoi a-t-il décidé de rejoindre le Front anti Talon, voici sa réponse : « Nous avons décidé de rejoindre ce front pour travailler à rétablir la démocratie et dans quelques mois à provoquer l’alternance et le changement que notre pays attend ».
On comprend mieux pourquoi Frédéric Joël Aïvo a rejoint le Front pour la restauration de la démocratie. « Notre conviction est que notre pays, dans ces temps difficiles, n’a pas besoin de renoncement. Notre pays a besoin de solution. Nous sommes-là pour pouvoir en proposer une », a-t-il indiqué.
C’est ce mercredi que le Front pour la restauration de la démocratie a été mis en place. Il est composé de trois partis politiques : « Les Démocrates » de Éric Houndété et Boni Yayi, la Dynamique Unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé, la Grande solidarité républicaine (GSR) de Antoine Guédou et un mouvement, celui de Frédéric Joel AIVO.
Emmanuel Amour T.
