Le gouvernement a tenu ce mercredi 19 octobre 2016, sa séance hebdomadaire du conseil des ministres sous la présidence effective du chef de l’Etat, Chef du gouvernement Monsieur Patrice Talon.
Au cours de la séance, plusieurs décisions ont été prises. Ainsi, selon le point de presse du ministre d’Etat Pascal Koupaki, le gouvernement met en affermage les hôpitaux de zone de Djidja, Covè et Djougou pour plus d’efficacité dans la qualité du service médical offert par ces centres au profit de 9 communes dont ils couvrent. A ce titre, le gouvernement va lancer bientôt un appel d’offres en vue de la sélection d’un partenaire privé de référence en la matière. Toujours selon le ministre d’Etat le gouvernement a procédé à la section intégrale de 8 usines. Il s’agit en effet des 6 usines de transformation agricole (kpomassè, Allada, Zakpota, Bantè, Parakou et Nattingou) et les rizeries de Glazoué et de Malanville.
A en croire le ministre d’Etat, ces huit usines sont des usines pilotes pour susciter des investissements dans le secteur privé du pays. La section de usines répond donc à la dynamique du partenariat public privé que le gouvernement entend mettre en oeuvre. Au cours de la séance, de nouvelles procédures – simplifiées – d’immatriculation des véhicules administratifs, diplomatiques et civils ont été envisagé et seront mise en application immédiatement pour les deux précédents et d’ici fin novembre pour le dernier selon le ministre d’Etat. Le gouvernement a également planché sur les ventes effectuées sur les titres fonciers 103, 119 et 1399 de l’Etat.
A ce titre les domaines publics vendus gré à gré au mépris des lois en vigueur dans le pays feront l’objet de réintégration dans le patrimoine immobilier de l’Etat à défaut de la régularisation des ventes au regard des textes. Les auteurs, co-auteurs et complices feront au besoin l’objet de poursuite judiciaire à en croire le ministre d’Etat. Le gouvernement a pour finir mis un terme aux travaux de la commission de migration de l’analogie au numérique. Cette commission est remplacée par un comité de pilotage de transition ad-hoc pour des questions d’efficacité.