Le Président des sages de la ville capitale, Karim Urbain da Silva, est très remonté contre la dernière sortie médiatique de l’ex président de la République et président d’honneur de la RB , Nicéphore Soglo. « Je ne me tairai pas, et n’adopterai pas, non plus, la langue de bois, face à la dernière sortie médiatique de l’ex Président de la République, Nicéphore SOGLO ». Ladite sortie médiatique dit-il, n’a d’autre but que de soutenir son fils suspendu puis révoqué de la tête de la municipalité de Cotonou pour « incompétence et malversation ».
La rancœur du président d’honneur de la Renaissance du Bénin croit savoir, Karim Urbain da Silva, n’a de sens que, l’inexpérience de son fils et autres qui l’ont éconduit de la direction de la municipalité de Cotonou. « Depuis quand, et d’où vient-il que l’ex président de la République se soucie des syndicalistes, du parti communiste et de tous les maires prétendument persécutés ? », s’interroge le premier haut dignitaire de la communauté Islamique du Bénin. Il va demander à Nicéphore Soglo de commencer par se définir par rapport à l’opposition et de dire à la face du monde s’il a réussi à juguler la crise au sein de la Renaissance du Bénin qu’il aurait porté au pinacle. Sans quoi, Karim Urbain da Silva conseille Nicéphore Soglo d’arrêter de divertir le peuple dans un jeu malsain d’aigri et de revanchard pour ne s’en prendre qu’à l’immaturité ; l’inexpérience de son fils qui n’a pas su profiter dignement d’une aubaine. Autrement, s’indigne le sage Karim da Silva, comment expliquer que cet ex président de la République déclare, aujourd’hui, sans mesure, qu’il a eu tort de soutenir le président Talon, plutôt que Lionel Zinsou, candidat préféré de son fils Léhady, tandis que son frère cadet, militait pour Sébastien Ajavon? Lire le devoir de vérité de Karim de Silva vis-à-vis de Nicéphore Soglo.
DEVOIR DE VERITE VIS-A-VIS DE NICEPHORE SOGLO
« Non, je ne me tairai pas, et n’adopterai pas, non plus, la langue de bois, face à la dernière sortie médiatique de l’ex Président de la République, Nicéphore SOGLO.
Je ne saurais me taire, surtout à un moment où, je m’apprête à démontrer, face à la nation, que l’élection d’un Agouda à la tête de notre nation, ne procède pas du hasard, mais, de l’ordre naturel des choses, comme tous les esprits avisés s’y attendent depuis un moment déjà.
En effet, les Agouda, par le passé ont contribué par leur éducation, courage, persévérance et altruisme, au bonheur de leurs semblables en faisant preuve d’abnégation, de patriotisme et de travail acharné.
Je ressens donc, plutôt, comme un impérieux devoir de conscience, la nécessaire obligation de dire certaines vérités au président SOGLO, afin qu’il arrête de se prendre pour ce qu’il n’est pas, et d’insulter l’intelligence de tout un peuple, le peuple béninois.
Après que Nicéphore SOGLO a dirigé la transition, au lendemain de la Conférence Nationale, les béninois assoiffés de paix et de justice, par lassitude, ont accepté qu’il soit candidat aux élections présidentielles.
Il ne le devait pas. Le chef de la transition, qu’il était, ne devait pas briguer la magistrature suprême. Mais, cela n’étant écrit nulle part, il se parjura et démontra, dès l’abord, qu’il n’était pas digne de cette confiance.
Il s’égara subséquemment, dans de vaines querelles et offenses multiples à l’égard de l’ex président, KEKEROU qui, par humilité et patriotisme, s’était retiré de la vie politique, entérinant mot pour mot, trait pour trait, les résolutions de la Conférence Nationale Souveraine.
La suite est connue de tous. Arrogance et orgueil. Nicéphore SOGLO réussit le tour de force de faire revenir au devant de la scène politique, celui dont le capital d’estime auprès de la population n’a jamais été égalé.
Il convient donc, d’arrêter une bonne fois pour toutes, Nicéphore SOGLO, dont l’épouse Rosine VIEYRA est ma parente. Ce lien de parenté me fait l’obligation de vérité que je dois à son époux Nicéphore SOGLO.
Nicéphore SOGLO, n’est pas doté d’une intelligence supérieure, pour mériter de présider aux destinées de notre pays. Autrement, il n’aurait pas été battu à des élections pourtant organisées par lui-même.
Débarqué comme un cheveu sur la soupe, au lendemains de la Conférence Nationale, cet homme qui n’a jamais milité dans aucun parti politique ni enregistré aucun fait de gloire en dehors de son passage, tant claironné, à la banque mondiale, comme administrateur, a été et demeure un pour notre pays un accident, une fatalité !
Battu aux présidentielles organisées par ses soins, il s’est rabattu, grâce encore à la générosité de KEREKOU, sur les communales, et a dirigé la Commune de Cotonou pendant cinq ans, avant de passer le témoin à son fils Lehady, jusque-là, inconnu au régiment, mais qui s’est illustré par des affronts vis-à-vis d’éminents cadres de notre nation.
Parachuté à la tête d’un parti politique créé par ses soins et pour les besoins de la cause, Lehady, le fils, n’a pas pu le diriger comme il se doit, dans la transparence respectant les statuts et règlements intérieurs.
Tel père, tel fils. Lehady, incapable d’analyses profondes et de bonnes réflexions, fit tout pour se mettre à dos les éminents cadres du parti qui ont fait et maintenu son père au pouvoir.
Incompétent et arrogant, il n’a pas pu se maintenir à la tête de la municipalité de Cotonou pour incompétence et malversations avérées.
Ingrat, vis-à-vis de son mentor et parrain de mariage auquel il rendait visite, il ya encore 3 ans à Paris, Lehady n’a eu de cesse que de cracher dans la soupe qui l’a généreusement engraissé lui et les siens.
Très maladroit et arrogant, il n’a pas pu se maintenir à la tête de la commune, et travailler dans l’humilité avec les cadres qui étaient sous ses ordres.
Les SOGLO, en dehors de leur mère, avocate de profession, n’ont aucun mérite personnel dans la bonne fortune qui leur est arrivée d’occuper de hauts postes de responsabilité dans notre pays.
L’opportunisme chez les SOGLO : les fils soutiennent chacun un homme politique et le père et la mère, un autre. Ce puéril calcul leur permet de toujours se retrouver autour de bonnes affaires.
Autrement, comment expliquer, que Nicéphore, déclare, aujourd’hui, sans mesure, qu’il a eu tort de soutenir l’actuel président TALON, plutôt que Lionel ZINSOU, candidat préféré de son fils Lehady, tandis que son frère cadet, militait pour Sébastien AJAVON ?
Nicéphore SOGLO devrait avoir plus de pudeur et de retenue. Sa sortie médiatique n’a d’autre but que de soutenir son fils chassé de la tête de la ville de Cotonou pour incompétence et malversation.
Sa rancœur contre l’Exécutif n’a de sens que, l’arrogance .. de son fils qui l’ont éconduit de la direction de la commune de Cotonou.
Depuis quand, et d’où vient-il que Nicéphore SOGLO se soucie des syndicalistes, du parti communiste et de tous les maires prétendument persécutés ?
Que Nicéphore SOGLO battant sa coulpe, commence donc par se définir par rapport à l’opposition, et qu’il nous dise s’il a réussi à juguler la crise au sein de la Renaissance du Bénin qu’il a porté au pinacle !
Sinon, qu’il arrête de nous divertir dans ce jeu très malsain d’aigri et de revanchard pour ne s’en prendre qu’à l’immaturité ; l’inexpérience et la mauvaise éducation de son fils qui n’a pas su profiter dignement d’une aubaine.
Et comment l’aurait-il pu, s’il ne méritait pas, une si bonne fortune, ne serait-ce que par l’instruction, abstraction faite des autres vertus indispensables pour assurer tout leadership de grande envergure ? Laissons les morts aux morts, et la malheureuse affaire de Ken Saro WIWA du NIGERIA aux Nigérians.
A bon entendeur » !
Urbain Karim da SILVA