Le Togo, comme la plupart des pays de la Cédéao, s’achemine vers une réouverture des frontières terrestres et aériennes après 4 mois de fermeture hermétique.
La réouverture des frontières terrestres et aériennes est une mesure nécessaire pour relancer l’économie, mais très difficile à mettre en oeuvre d’un point de vue sanitaire.
Ce que concède le Professeur Didier Ekouevi, épidémiologiste et membre du conseil scientifique chargé de gérer la crise sanitaire, rapporte le site republicoftogo.com.
Si les arrivées et les départs à l’aéroport sont faciles à contrôler, les frontières terrestres s’avèrent beaucoup plus complexes.
« Le jour où nous allons décider d’ouvrir les frontières, cela veut dire que la gestion de l’épidémie va échapper au pays. Ce ne sera plus une affaire de nationale, mais une gestion sous-régionale », a-t-il déclaré vendredi.
Les pays de l’UEMOA et de la Cédéao se concertent pour coordonner la réouverture.
« Nous avons recommandé une reprise progressive et sécurisée des activités économiques en nous basant sur un certain nombre d’indicateurs », a précisé M. Ekouevi.
Selon le site republioftogo, le Togo enregistre 749 cas confirmés de covid. Dans les pays limitrophes, on compte 26.125 cas au Ghana et 1.038 au Burkina Faso. A la date du 17 juillet, le Bénin enregistre 1.602 cas.
(Avec S.E.)
