« Il n’y aura pas une candidature unique ». Propos du ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, s’est prononcé, dimanche, sur la question du parrainage tel que prescrit par le Code électoral pour l’élection présidentielle au Bénin.
Invité sur l’émission ‘’Zone Franche’’ de la Télévision Canal 3 ce dimanche 12 juillet 2020, le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla, porte-parole du gouvernement s’est prononcé sur le parrainage. Selon lui, bien qu’étant une nouveauté introduite au Bénin, il est inspirée de ce qui se fait ailleurs dans les grandes démocraties.
le parrainage selon le porte-parole du gouvernement, loin d’être un verrou, est « un filtre démocratique qui permet de mettre de côté les candidatures pléthoriques ou fantaisistes ».
Au Bénin, nombreux sont ceux qui s’inquiètent en ce qui concerne les élus dont la plupart sont de la mouvance présidentielle. Selon ceux qui avancent de tels arguments, les partis d’opposition ne rempliraient pas la condition relative au quota exigé pour être parrainé. Me Orounla souligne que le Code électoral ne fait pas obligation à un élu de parrainer tel ou tel candidat.
Il souligne que l’élection présidentielle de 2021 comme celles précédentes, sera ouverte. Alain Orounla rassure qu’il n’y aura pas une candidature unique.
En ce qui concerne les craintes de certains acteurs politiques, le ministre de la communication précise que ces craintes sont l’œuvre des gens qui ont refusé à un moment donné de jouer leur partition, et qui ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes s’ils se retrouvent aujourd’hui isolés. C’est des gens qui ont fait l’option « d’une mauvaise politique », fait-il remarquer.
Selon le Code électoral adopté par les députés de la 8ème législature, tout candidat à une élection présidentielle au Bénin doit recueillir le parrainage de députés ou de maires.
Les députés élus au terme des législatives de 2019 sont pour l’ensemble de la mouvance présidentielle. Les partis politiques d’opposition sont absents au parlement et selon les résultats des dernières élections communales et municipales, se retrouvent en deçà du nombre de parrainage de maires exigé par le Code électoral afin de parrainer leurs éventuels candidats.
S.E.