Après la suspension de la séance plénière du vendredi passé, les parlementaires de la 6ème législature se sont retrouvés au palais des gouverneurs à Porto-Novo, pour procéder à l’élection du 2ème questeur du Parlement et la désignation d’un député au Parlement Panafricain en remplacement de Françoise Assogba.
70 oui, 2 non, 4 abstentions, 3 nuls (vote du 2è questeur) et 63 oui 3 non, 0 abstention, 2 nuls ( vote du député au parlement africain). C’est à l’issue de ces votes secrets, que les deux candidats en lice respectivement pour les postes du 2ème questeur de l’Assemblée nationale, et du représentant du parlement béninois au parlement Panafricain ont été désignés. Il s’agit des honorables, Valentin Aditi Houdé et de Claudine Afiavi Prudencio, respectivement 2ème questeur de l’Assemblée Nationale et représentante du parlement béninois au parlement Panafricain. En réalité, ces élections font suite à la nomination au poste de ministre de Françoise Assogba, précédemment 2ème questeur et représentante du Bénin au parlement Panafricain.
Avant les élections proprement dites, les députés ont d’abord procédé au vote du rapport de la commission fixant les modalités desdites élections. Au cours du débat qui a précédé l’adoption desdites modalités, à 64 pour 16 contre et 0 abstention, des voix se sont levées pour dénoncer la violation de la constitution et celle du règlement du parlement. A suivre l’honorable Eric Houndété et Lazare Sèhouéto, le 2ème questeur doit être choisi dans la minorité parlementaire, et ce, conformément aux principes majorité minorité parlementaire auxquels doivent s’astreindre les élections des membres du bureau de l’Assemblée Nationale. Malheureusement, cette interprétation des dispositions du règlement intérieur, n’a pas reçu un écho favorable, puisque les élections se sont déroulées suivant les modalités proposées par la commission des lois.
Plébiscité en réalité au poste du 2ème questeur de l’institution parlementaire, Valentin Houdé est non seulement comptable de formation, mais à fait également ses preuves pendant 30 ans dans une structure privée dénommé ‘’les grands moulins du Bénin’’. C’est direque ce dernier n’est donc pas un instruit.
