Au Burkina Faso, une quarantaine de personnes ont été tuées au cours d’une série d’attaques dans le Centre-Est et dans le nord du pays. Ces attaques ont été menées entre lundi et jeudi, par des jihadistes présumés.
D’après l’AFP qui a pu recouper des informations auprès d’habitants et de forces sécuritaires, trois villages ont été attaqués jeudi dans la province du Yatenga, dans le nord du pays : Pellé, Zanna et Nongfaïré.
Des assaillants venus à motos auraient tué au moins une vingtaine de personnes avant d’être pris en chasse par des soldats burkinabè, accompagnés de Volontaires pour la défense de la patrie, leurs supplétifs issus de villages locaux. De source sécuritaire, une frappe aérienne aurait également été menée en représailles sur la forêt de Barga, où les assaillants s’étaient réfugiés. Certains d’entre eux auraient été tués. Il n’y a eu aucun communiqué officiel à ce stade.
Pas de revendication
Toujours selon l’AFP, deux autres attaques avaient eu lieu lundi et mercredi, cette fois dans la province du Koulpélogo, région du Centre-Est, à la frontière avec le Togo et le Ghana. Ces deux attaques avaient déjà fait une dizaine de morts, à Kaongo, lundi, puis encore une dizaine de morts à Bilguimdouré, mercredi.
Selon les sources locales citées par l’AFP, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes. Des maisons et des boutiques ont été incendiées, et du bétail emporté.
Toutes ces attaques n’ont pas été revendiquées, mais elles sont survenues dans des zones fréquentées par des groupes jihadistes affiliés à al-Qaïda.