L’organisation pour la défense des droits de l’homme et des peuples a annoncé une marche pacifique pour les libertés, contre l’arbitraire, la faim et l’insécurité. Cette marche qui était prévue pour le mardi 07 mai n’a pas pu se tenir. Et pour cause.
La marche prévue pour ce mardi est organisée dans le cadre de la journée nationale de lutte contre la torture. Elle a été formellement interdite par la Préfecture de Cotonou.
A travers une correspondance du Préfet du Littoral, Alain OROUNLA adressée à Me Aboubakar BAPARAPE, la marche a été interdite. Les manifestants de cette marche, qui devait prendre départ à l’Etoile rouge à 7 heures, ont été alors invités à rejoindre la Bourse du travail où ils ont tenu un meeting. Le carrefour Etoile rouge et l’itinéraire de la marche ont été pris d’assaut par la police républicaine. La bourse du travail a été aussi encerclée par les forces de l’ordre. Cette fois, l’effectif est réduit ; la circulation autour du carrefour Etoile rouge n’a pas été bloquée.
Le meeting de protestation à la Bourse du travail a eu le soutien de la CSTB représenté par Kassa MAMPO. « Ni pardon, ni oubli pour nos disparus » scandait les manifestations.
Me Aboubakar BAPARAPE et son staff ont procédé au dépôt de gerbes au pied de la statue amovible en bois érigée par les belges. Cette statue symbolise la reconnaissance aux martyrs. Selon les initiateurs de la marche, une audience au Ministère de la justice est prévue pour demander la libération des prisonniers politiques, exiger du pain pour la population et demander le retour des exilés.
S.E.