De nos jours, on utilise des mots, phrases, jamais utilisés par les ancêtres. Lorsqu’on fait le mixage des langues, on ne parle aucune langue d’aucune terre. Et cette terre qui est le principal réceptacle de cette langue ne comprend plus rien de ce qui est dit et, se perd l’harmonie qui avait existé entre elle (terre) et la langue originelle. Le principal responsable est le citoyen, le troisième élément constitutif d’un pays.
Les langues telle que parlées aujourd’hui
La plus grande difficulté des citoyens en général, et linguistes en particulier, c’est de pouvoir prédisposer les langues nationales à l’usage des connaissances intellectuelles, dans les diverses disciplines d’éducation. Cette difficulté a toujours constitué une barrière à tous nos intellectuels de bonne volonté, qui ont voulu s’essayer à mettre nos langues nationales dans une école pour une éducation fondamentale des enfants. Ce qui explique du coup, leur incapacité de pouvoir désigner les matières d’usage qui les entourent par leur appellation originelle et scientifique. Car, le nom par lequel une matière ou un matériel est désigné, doit déjà renseigner le sachant sur la composition chimique, interpeller le citoyen et l’orienter vers les diverses recherches approfondies qu’il pourrait faire pour disséquer la composante de la matière nommée, afin de les étudier. L’appellation empruntée à d’autres langues par le citoyen et qui sert à la désignation de ses diverses matières, a constitué de tout temps le blocage à tous les esprits de bonne volonté qui ont la noble ambition de vouloir démontrer que, leurs langues nationales peuvent véhiculer le savoir, tout comme les langues étrangères imposées à leur nation comme langue de travail. Or, le code du savoir que renferme toute nature est assez simple. Il aura suffit de désigner cette nature par son nom originel que lui reconnaît sa terre. Cette appellation originelle est dès l’origine de l’existence de la matière, la première à être communiquée à la « terre-native-linguistique » qui la reconnait aussitôt, puisque l’ayant déjà inscrite en elle; Et dès qu’elle est servie, elle répond positivement en tant que matière vivante et mère nourricière à lait perpétuel, pour créer dans le subconscient de celui qui a pu reconnaître cette appellation originelle, toutes les capacités intellectuelles du savoir et de la science que la matière désignée peut renseigner, informer. On parlera alors de la recherche, de la découverte et de l’invention. C’est justement ce procédé technique de « dénomination-originelle » de la matière liée à la “terre-native-linguistique”, que le fondateur du centre d’instruction et d’éveil du continent noir, « HOUESSÈ AYÏGBÈDÉKIN Vidéhouénou », a utilisé pour restaurer les langues nationales dans leurs formes originelles, tel que les ancêtres les avaient parlées. A titre d’exemple, en milieu « Fon » au Bénin, désigner le fruit MANGUE en français par AMANGA en « Fongbé », signifie simplement que celui qui parle a repris l’appellation du colon de façon déformée. Ce qui veut dire qu’il n’aurait pas encore pu nommer ce fruit de façon originelle dans sa langue, afin d’en connaître les diverses compositions chimiques qu’il renferme. De ce fait, maîtriser le nom originel du fruit qu’est la MANGUE, va permettre au citoyen de mieux connaître ce fruit dans tout son ensemble et d’en maîtriser toute sa quintessence scientifique. Ne possédant pas de connaissance sur le fruit, il ne peut lui donner un nom authentique dans sa langue. Ceci n’est pas différent du fait que le colon, dans son incapacité de prononcer le nom KOUTÔNOU, a dû simplement franciser le nom en Fongbé et inscrire COTONOU ; ce qui n’a aucune signification pouvant permettre de désigner la première ville du Bénin indépendant comme tel. Ainsi, le nom HOUEDA deviendra OUIDAH, ce qui ne renseigne de rien du tout sur cette terre habitée par les Houéda, avant l’arrivée de l’européen. De la même façon, lorsque le colon dit TOMATE et que le béninois « fonnou » l’appelle TIMATI, cela veut dire qu’il n’a pas encore désigné ce fruit dans sa langue « Fon ». Car il n’a fait que déformer le mot connu en langue française, parce qu’étant ignorant du potentiel de sa langue et mué par l’extraversion linguistique, il choisit de déformer le mot de la langue française en l’appelant dans sa propre langue. De plus, il y a aussi que, certains, par paresse intellectuelle ou mauvaise foi, déforment le mot de la langue française en voulant l’appeler en langue Fon, quand bien même l’équivalent existe et est connu de tous dans leur langue respective. A tire d’exemple, pour dire en Fongbé ce qui est dit en français à savoir : « je viens tout à l’heure », certains citoyens Fonnou se plaisent à dire ceci : « Nàn wa din, tout à l’heure ». Tout comme si c’est impossible de le dire couramment en langue Fon. Il s’agit là d’une paresse intellectuelle.
Impact de cette façon de parler sur le citoyen
Cette façon de parler du citoyen, provoque en lui un changement subtil et profond de sa personnalité. Il devient progressivement un étranger sur sa propre terre parce que déconnecté d’elle, de son passé donc de ses aïeux qui, avec la “terre-native-linguistique”, ne se reconnaissent plus en lui. Tellement il a changé et continue de changer, il devient pour sa “terre-native-linguistique”, sa langue et ses aïeux, le premier responsable de la perte de l’identité, de l’authenticité, donc de son originalité. De sorte que, son origine qui est la source même de son existence, tari, se ferme. Il ne lui est donc plus possible de s’emplir du savoir de ses ancêtres enfoui dans sa langue et sa “terre-native-linguistique”, puisque n’en maitrisant pas les codes. Ainsi, il est comme un enfant né dans une famille qui n’a jamais su l’éduquer suivant ses propres valeurs dont le canal principal est sa langue originelle parlée sur sa terre. Il est donc facile pour lui de ne pas être patriote, d’être corrompu, de ne pas reconnaître ses langues comme vecteur de développement, de ne pas maîtriser les richesses enfouies dans son sous-sol, d’être un extraverti attitré et d’accepter d’être nié dans toute son expression…
Il est à remarquer que le citoyen ne parlant pas sa langue à l’origine, parle désormais une langue qui n’appartient plus à aucune “terre-native-linguistique”. La conséquence de cette perte d’identité est surtout, l’inconsistance de toutes ses visions en relation avec sa propre nature qui se résume à sa race africaine, celle de l’Homme Noir. Sa réussite n’est jamais authentique, il se pose toutes les questions entre autres de savoir : où il va ? Des fois, ce qui est le cas pour de nombreux africains et en particulier des béninois, ne sachant pas d’où ils viennent, ils n’arrivent jamais à savoir qui ils sont réellement. Et sans jamais trouver de réponse ils sont définitivement perdus, engagés dans une quête de personnalité du dominant auquel ils s’identifient désormais, niant leur propre culture, leurs propres cultes, leur passé historique. Puisque n’ayant pas pris conscience de l’origine de sa déconnexion avec sa terre, faute de parler sa langue originelle qui est le canal qui le lie à sa “terre-native-linguistique”. Il ne peut donc pas créer son pays. Implicitement, il n’a pas d’identité nationale puisqu’incapable de créer un Etat Souverain. Partant, tout le peuple n’a plus d’identité. L’une des conséquences est le nom du pays qui se dit dans la langue d’un autre peuple. Quel désastre !
Le nom d’un pays dans la langue d’un autre peuple, est le premier signe de dépendance de ce pays vis-à-vis du peuple qui donne ce nom dans sa langue originelle. Ce peuple domine, s’impose, avilit, assujettit, aliène ce pays. Avec sa langue, il détermine toute sa politique sociale, économique, culturelle, éducationnelle, militaire, sa géostratégie etc.…. Ce pays dominé n’est jamais souverain. C’est le cas du Bénin qui a obtenu son indépendance depuis le 1er août 1960 à l’instar des africains colonisés. Dès lors, la pseudo-indépendance, loin de l’être en réalité, est trahie par les rapports de « dominés-dominant », qu’entretiennent la métropole et les pays colonisés. En effet, le maître en affranchissant de lui-même un esclave, a déjà pris en amont des dispositions de cordon ombilical pouvant lui permettre dans leurs rapports, de maintenir tacitement sa prédominance sur les activités clés de l’ancienne colonie. Les accords coloniaux après les indépendances des pays africains francophones, anciennes colonies de la France, sont un exemple patent. Mieux, la fragilité de cette indépendance donnée, s’observe dans l’incapacité de ces pays à pouvoir s’autogérer. Ils s’appuient sur la France et la langue française pour communiquer, éduquer leur population, travailler etc… Aussi le nom de ces pays au moment de l’indépendance est généralement désigné dans la langue française. Voilà qui relègue dès lors les langues nationales au second plan. Les noms des pays colonisés en question sont désignés dans la langue française. Or s’il devait être dit dans une langue originelle du pays, il aurait été important de le dire de façon authentique, sans ambigüité pour révéler toute son identité. Ce qui signifie qu’il faudrait savoir parler sa langue nationale comme à l’origine de la “terre-native-linguistique” pour se nommer comme il l’aurait lui-même voulu. Régler cet état de chose revient à restaurer les langues nationales des pays africains en général et celles du Bénin en particulier.
Comment restaurer nos langues nationales pour les avoir sous la forme identitaire et capables de véhicule de savoirs afin de se développer?
Elle commence par la restauration de sa phonétique et une syllabation à partir d’un alphabet qui est un programme de réinitialisation authentique du son et de la résonnance. Ces derniers sont les propriétés fondamentales des langues. C’est aussi l’alphabet qui matérialise en image l’expression linguistique à travers une transcription de celle-ci, pour mettre en évidence par écrit, les pensées, les émotions, les décisions, l’histoire à travers les âges d’un peuple, etc…. Donc pour restaurer nos langues il faut d’abord un alphabet. Pour que cette matérialisation respecte le principe de lien qui unit la langue, la “terre-native-linguistique” et son habitant authentique, il est impérieux que l’alphabet puisse incarner l’expression linguistique de façon originelle. C’est-à-dire qu’il doit incarner véritablement les langues qui sont sur la “terre-native-linguistique”. Ainsi, pour dire que cet ensemble de signes ou alphabet, opère une représentation des sons et résonnances linguistiques. Il visualise donc l’expression et facilite l’apprentissage linguistique à la descendance : Et de cet apprentissage découle l’éducation, l’instruction et un système de véhicule de savoirs authentiques. Si on avait eu auparavant un alphabet authentique, les différentes dérives linguistiques vécues dans nos langues n’auraient jamais pu se faire. Puisque les nouvelles générations auraient eu l’information de ce qui devrait se faire, comparé à ce qui est entrain d’être fait. C’est un héritage qui relèverait désormais d’une culture écrite et non d’une culture exclusivement orale comme actuellement. Ainsi, l’alphabet authentique leur aurait permis l’usage des langues de façon originelle, et de cet usage naîtra une éducation formelle fondée sur un réalisme authentique. Celui-ci va permettre au citoyen d’identifier sa “terre-native-linguistique” d’origine qui comprendrait aisément la langue qui lui est parlée, et elle répondra à toute requête du citoyen. Il s’agit pour la Terre de satisfaire aux besoins d’exploitation des richesses relatives aux ressources minières qui sont enfouies en elle. Le citoyen en question, en utilisant sa langue à l’endroit comme à l’origine de ses aïeux, pourra aisément faire des découvertes, des inventions, innover, transformer son milieu, et même créer par lui-même sans avoir recours à l’extérieur. Il serait dès lors, auteur incontesté de toutes ses œuvres qui seront marquées de son nom et identifiées par des noms de sa langue et non de la langue d’un autre peuple. Si aujourd’hui nous produisons du coton à étonner le monde alors que nous continuons à importer le pagne, c’est l’une des déconnexions du citoyen avec sa terre, entraînant la négation de soi et de ses efforts pour son évolution. Si aujourd’hui, nous avons des mines pétrolières sans pouvoir les exploiter, c’est aussi l’une des conséquences. Nous disposons du phosphate mais nous sommes obligés de payer des allumettes fabriquées ailleurs. Mêmes les produits vivriers dont la transformation devrait déboucher sur d’autres produits manufacturés exportables, posent problèmes. Un paradoxe !
Le développement impliquant une coordination en symbiose manifeste entre la “terre-native-linguistique”, les langues nationales et le citoyen authentiques, il va sans dire qu’un peuple qui veut réellement le développement doit en amont, faire trois formes de restauration dans l’ordre suivant :
– Restaurer d’abord ses langues ;
– Restaurer le citoyen grâce à sa langue restaurée ;
– Restaurer sa terre identitaire avec la langue restaurée et permettre au citoyen restauré de la conquérir.
De cette conquête, la terre se rendra plus aisément exploitable par le citoyen dans toutes ses dimensions. Celui-ci aura toute la capacité physique, intellectuelle et intuitive, d’y faire des recherches et y extraire des matières premières qu’il pourra transformer sur place lui-même, sans aide ou apport extérieur de façon pérenne. Il pourra ainsi améliorer son cadre de vie par ses propres moyens. On parlera alors du citoyen développé qui développe son pays. Il faut noter que ce qui est dit ici, n’occulte pas qu’il puisse exister une coopération entre Etats qui exige des rapports d’égal à égal et gagnant-gagnant.
En effet, le système éducatif issu de la restauration des langues, à travers l’utilisation optimale de l’alphabet, entraîne la naissance d’une nouvelle norme pluridisciplinaire d’apprentissage. Ce qui va permettre de consigner tout acte de développement posé par ses citoyens d’aujourd’hui pour être exploité à travers un enseignement par la descendance. Cette dernière n’aura aucune difficulté à son tour à tisser l’ancienne corde à la nouvelle. Créant du coup, une descendance instruite par héritage, un transfert de compétences et d’expériences emmagasinées par les aînés. Il est donc clair que dans ce processus, la pérennisation de ce système éducatif, garantit une quête permanente du développement authentique de la Nation. Car, c’est elle qui fonde l’avenir d’un peuple. Et c’est ce travail qui est fait au « Centre d’Instruction et d’Eveil du Continent Noir » et au « Centre de Formation des Formateurs ».
Au Bénin, l’inventeur de l’alphabet ADIGBÈ Togbédji a donné à son peuple le pouvoir de matérialiser les sons et résonances linguistiques des langues nationales en inventant l’alphabet d’autonomisation des peuples GBEKOUN. Il a pu écrire à titre d’exemple, plusieurs livres dont l’un d’eux est : Tô mon non konoun dé adihomin. Plusieurs recherches, découvertes et inventions dans plusieurs domaines de la vie, sont consignées dans des livres destinés à la postérité. A sa suite, est intervenu HOUESSÈ AYÏGBÈDÉKIN Vidéhouénou qui s’est basé sur les travaux de son prédécesseur pour mettre en place en quelques années seulement, tout un système d’instruction pluridisciplinaire capable, d’enseigner les connaissances scientifiques, littéraires, historiques et autres authentiques à la descendance jusqu’à l’université. La politique qualité instaurée par l’homme dans son système d’enseignement est : « on reçoit l’enseignement pour aller travailler et non pour aller chercher du travail ». Son œuvre a d’abord consisté à restaurer la langue Fon, à travers une mise à jour de la syntaxe, la grammaire, la conjugaison et l’enrichissement du vocabulaire tant sur le plan littéraire que scientifique. Les mots pour désigner les objets voire toutes les matières vivantes ou inertes, existant sur la terre ou dans l’espace sont créés avec méthode, intellectualisant du coup la langue Fon originelle. C’est justement cette capacité de nommer de façon originelle la matière de la “terre-native-linguistique” qui a permis au fondateur du Centre d’Instruction et d’Eveil du Continent Noir de mettre en place le processus de restauration des langues nationales de son pays dans leurs formes originelles, tel que les ancêtres les avaient parlées. A titre d’exemple, à désigner la mangue en français, par Amanga en Fon, le restaurateur l’appelle dans sa langue restaurée par ses soins, Kponsrô. Tomate en français, devenu Timati en Fongbé, s’appelle désormais Gbodovô. Pour ne citer que ces deux cas.
Notons alors que ce travail génial de restauration des noms originels des matières de “terre-native-linguistique”, a donné au génie inventeur de l’école, la possibilité de nommer dans leur appellation de base ou originelle, toutes les disciplines enseignées dans les deux centres d’instruction qu’il a créés, et dont l’enseignement est exclusivement dispensé dans une langue nationale du pays. Il est ainsi devenu le fer de lance de l’académie nationale des sciences et des langues. Ce qui nous permet aujourd’hui d’affirmer sans ambages que le nom Bénin par lequel on désigne actuellement notre pays doit changer. Le nom de notre pays doit avoir une appellation plus identitaire dans une langue de sa terre-native-linguistique. Voilà pourquoi, le Bénin est désormais désigné par le fondateur du Centre d’instruction et d’Eveil du Continent Noir, sous l’appellation : « la Nation des âmes mûres à langues unifiées » « Yantominyigbagbékplidokpo ». Ce pays mute ainsi progressivement vers l’Etat-Nation qui peut se vanter d’avoir une langue officielle de travail à savoir Yantomingbé ou Togbé en abrégé.
Du choix d’une langue unique pour créer la Nation dont le développement authentique sera pérenne avec toutes les autres langues nationales
Dans ce système d’instruction et d’éveil proposé par HOUESSÈ AYÏGBÈDÉKIN Vidéhouénou successeur d’ADIGBÈ Togbédji, aucune langue n’est laissée en rade. Elles sont toutes dans un processus de restauration, donc capables de scolarisation des enfants de ce pays. Mais il faut reconnaître que les langues elles mêmes, s’équivalant et ne faisant pas de discrimination entre elles, acceptent volontiers que l’une d’elles soit affichée en leur nom pour la construction de leur Nation, au sein de laquelle, elles pourront au même titre contribuer à l’éducation des enfants sur leur “terre-native-linguistique”. Ainsi, il met en place le procédé par lequel, l’Etat Nation dont tous les enfants de ce pays appellent de tous leurs vœux, va se construire. Le schéma de base est simple, toutes les langues à l’école. Maintenant quel choix de langue officielle opérer ?
Le choix de la langue nationale véhiculaire, relève d’une étude bien menée qui met en évidence de façon scientifique les raisons qui ont motivé son choix au détriment d’une autre, tout en respectant le principe d’égalité, d’unicité qui existe entre elles. Pour cela, il est important d’élaborer des critères de sélections qui vont éprouver les langues nationales sur les critères d’authenticité et d’originalité. Ces deux critères ajoutés à la popularité d’une langue conduisent à l’opérationnalisation d’un choix qui s’impose à travers son histoire passé et présent, sa valeur scientifique et civilisationnelle.
Les critères élaborés, la langue qui aura rempli plus de conditions, sera élue Langue Nationale Véhiculaire Officielle de notre pays. En tant que telle, elle se verra assigner pour la Nation les missions suivantes :
- langue d’unité et d’unicité ;
- langue de travail ;
- langue du système éducatif national ;
- langue de communication et de presse etc ;
Ces critères de choix relèvent d’une étude de l’académie des sciences et langues nationales fondée par feu HOUESSÈ AYÏGBÈDÉKIN Vidéhouénou successeur de feu ADIGBÈ Togbédji.
Pour le groupe Gbékoun
- Tognon Doudédji FATCHINA
- Azotègnon COOVI
- Sèdolo NOUNAGNON
- Gbènoukpo HODONOU