Une tragédie a secoué le premier arrondissement de Yaoundé, où Sylvie Louisette Ngo Yebel, une journaliste dans la quarantaine, a été retrouvée morte et démembrée près d’un ruisseau à Etoa Meki, trois jours après sa disparition. La découverte macabre de son corps sectionné et disposé dans des valises a suscité une vague d’émoi dans la communauté.
Le coupable présumé de cet acte inimaginable n’est autre que le fils de la victime, Batek Yebel Landry. Selon un rapport de la Gendarmerie, le secrétaire d’administration et diplômé de l’Enam a avoué avoir tué sa mère lors d’une altercation familiale. Son mode opératoire, d’une brutalité saisissante, comprenait l’étouffement suivi de la mutilation du corps avec une scie à métaux.
Le jeune homme implique également un complice, Lonti Junior, actuellement en fuite, qui l’aurait aidé à transporter les restes. Ce n’est pas la première fois que Landry s’engage dans la voie de la violence; il a confessé avoir également ôté la vie à sa propre grand-mère trois mois auparavant. Les enquêtes se poursuivent pour retrouver le complice et établir les circonstances exactes de ce drame familial.La famille, quant à elle, avait été trompée par Landry qui leur avait communiqué un décès prétendument causé par un accident. La communauté journalistique et les habitants de Yaoundé sont en état de choc face à cette perte déplorable et à la cruauté de l’acte commis.
Avec S.E.
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