Une femme sème la mort à Cotonou

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Une femme infectée par le VIH, le virus du sida, a décidé de semer la mort à Cotonou. Elle a déjà à son actif des victimes. Et elle n’est pas encore rassasiée de son appétit de propager la maladie dans la capitale économique du Bénin.

Elle s’appelle Rosemonde, et se fait parfois appeler Rose ou Baï. De taille moyenne, teint un peu clair (elle utilise des produits éclaircissants), elle habite le quartier Ste Rita à Cotonou non loin de l’Ong Emmaüs Bénin. Elle est Popo et parle également le Mina ; et jure qu’elle a un objectif de 50 hommes à contaminer.
Pourquoi cette croisade contre les hommes ? Pourquoi cette campagne d’extermination ? Mystère. Tous les efforts de quelques-uns de ses proches pour freiner ses ardeurs sont restés vains.

C’est au cours d’un banal test sanguin effectué le 13 juillet 2009 que la présence du VIH/SIDA a été détectée. Ses proches l’ont alors soumise à un intense traitement aux antirétroviraux et aujourd’hui, elle se porte bien. Du moins en apparence.
Comme si elle a un compte à régler avec le destin, elle abandonne son atelier de couture de la zone de l’arrondissement d’Ahouanssori et commence à collectionner des hommes : Pierre, Anselme, Expédit, Médard, Ayité, Charlemagne, Barthélémy, « l’Américain », etc… La liste est longue.

Aussi dangereux que cela puisse paraître, elle amène ses partenaires sexuels à ne pas se protéger lors de l’acte (port de préservatifs). La voyant donc semer la mort dans le pays malgré tous les conseils avisés de ses proches, ceux-ci l’ont amenée à fréquenter l’église évangélique « Mont Horeb » de son quartier dans l’espoir que la foi de cette maison de Dieu adoucirait ses ardeurs ; mais rien n’y fit.
Selon ses propres aveux, cette haine à répandre la terreur vient du fait qu’elle a tout fait pour concevoir et qu’elle n’a pas pu.

Les responsables de Santé publique et la communauté scientifique médicale du Bénin pourraient se saisir de ce dossier et amener ce « réservoir de cellules touchées par le VIH » à la raison. Peut-on imaginer le nombre de personnes qu’elle a contaminées depuis son test de dépistage du 13 juillet 2009 à l’IEC ?