Le tribunal correctionnel de Namur a condamné jeudi 10 octobre la Belgo-Congolaise Julienne Mpemba à dix ans de prison pour l’enlèvement d’enfants en République démocratique du Congo (RDC) et leur adoption illégale en Belgique.
Julienne Mpemba avait créé l’orphelinat Tumaini, en RDC, en 2008. En 2015, l’ancienne juriste de Namur a fait adopter onze enfants, venus de Kinshasa, en Belgique. Des adoptions réalisées contre d’importantes sommes d’argent. Jeudi 10 octobre, le tribunal correctionnel de Namur l’a condamnée à dix ans de prison ferme pour enlèvements de mineurs, prise d’otages, escroquerie, corruption, et faux et usage de faux.
Les enfants adoptés n’étaient absolument pas orphelins. Ils ont été enlevés. Julienne Mpemba faisait passer son orphelinat pour un camp de vacances auprès des parents congolais. Les familles belges ignoraient qu’il s’agissait d’enfants kidnappés. Le tribunal souligne que, pour la prévenue, « les enfants n’étaient qu’une marchandise à monnayer au plus haut prix en exploitant le désarroi de parents adoptifs ».
En RDC, les familles biologiques ont enfin obtenu une reconnaissance officielle de l’enlèvement de leurs enfants. C’est le tribunal de la famille et de la jeunesse belge qui doit maintenant statuer sur le sort de ces mineurs. Aujourd’hui adolescents, ils ont deux familles.
mné jeudi 10 octobre la Belgo-Congolaise Julienne Mpemba à dix ans de prison pour l’enlèvement d’enfants en République démocratique du Congo (RDC) et leur adoption illégale en Belgique.
Julienne Mpemba avait créé l’orphelinat Tumaini, en RDC, en 2008. En 2015, l’ancienne juriste de Namur a fait adopter onze enfants, venus de Kinshasa, en Belgique. Des adoptions réalisées contre d’importantes sommes d’argent. Jeudi 10 octobre, le tribunal correctionnel de Namur l’a condamnée à dix ans de prison ferme pour enlèvements de mineurs, prise d’otages, escroquerie, corruption, et faux et usage de faux.
Les enfants adoptés n’étaient absolument pas orphelins. Ils ont été enlevés. Julienne Mpemba faisait passer son orphelinat pour un camp de vacances auprès des parents congolais. Les familles belges ignoraient qu’il s’agissait d’enfants kidnappés. Le tribunal souligne que, pour la prévenue, « les enfants n’étaient qu’une marchandise à monnayer au plus haut prix en exploitant le désarroi de parents adoptifs ».
En RDC, les familles biologiques ont enfin obtenu une reconnaissance officielle de l’enlèvement de leurs enfants. C’est le tribunal de la famille et de la jeunesse belge qui doit maintenant statuer sur le sort de ces mineurs. Aujourd’hui adolescents, ils ont deux familles.
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