Une trentaine de filles environ, de 13 à 18 ans, selon les statistiques, ont été violées ou victimes de mariage forcé au cours du premier trimestre de l’année 2020 dans le département du Couffo, a indiqué ce lundi à l’ABP Eulaud Baba, chef service promotion genre, famille et enfant à la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance.
« Elles sont cinq (05) à subir le viol et vingt quatre (24) à être contraintes au mariage forcé au cours du premier trimestre de cette année », a renseigné Eulaud Baba, chef service promotion genre, famille et enfant (CSPGFE) à la direction départementale des affaires sociales et de la microfinance du Couffo. Au dernier trimestre de l’année 2019, rappelle-t-il, « elles étaient 06 et quinze à être respectivement victimes du viol et du mariage forcé ».
Les victimes, confie-t-il, sont prises sur le plan psycho-social, médical et juridique. A partir de ce moment, le gros du travail réparateur incombe aux assistants sociaux qui accompagnent sur une longue période la famille et leur entourage pour s’assurer qu’elles se reconstruisent psychologiquement, socialement et économiquement.
Eulaud Baba estime aussi qu’au stade actuel, seuls le dialogue parent-enfant sur la sexualité, la sensibilisation sur le code et la dénonciation des auteurs peuvent contribuer efficacement à la réduction sensible du phénomène.
ABP