Dans un entretien accordé au « Nouvel Observateur » le président envisage deux scénarios du pire, dans lesquelles la majorité « se dérobe » et l’exécutif est paralysé par la rue.
Alors que le gouvernement va être confronté à un vote de confiance au Parlement, mardi 16 septembre, François Hollande envisage, dans un entretien à paraître jeudi dans Le Nouvel observateur, « deux situations » dans lesquelles l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée pourrait être « envisageable ».
Le président affirme en effet qu’il serait contraint de rappeler les Français aux urnes si sa majorité « se dérobe » au Parlement, ou si la rue se mobilisait massivement contre l’exécutif : « Un genre de Mai 68 à rebours, comme la droite a tenté de le faire sur le mariage pour tous. » « Dans les deux cas, il faut qu’il y ait impossibilité de gouverner, qu’il y ait blocage », dit-il, tout en précisant avoir « confiance dans cette majorité ».
Le Monde avec AFP