Au Bénin, l’interruption brutale des soins suite à une intervention chirurgicale a coûté la vie à une dame. Le drame est survenu dimanche 02 mars 2025 dans la commune de Zé, département de l’Atlantique.
La victime qui est enceinte de sept mois, sentait des douleurs quand son mari a décidé de l’ amener dans une clinique de leur zone pour des soins d’urgence. Une fois à l’hôpital, l’état dans lequel se trouvait la dame, a obligé les médecins à la sauver de justesse par une intervention chirurgicale. C’est ainsi qu’ils ont réussi l’opération en faisant sortir le bébé qui est ensuite décédé.
Après avoir sauvé la maman, les médecins ont jugé nécessaire de poursuivre les soins afin de permettre à la dame de retrouver son état de santé normal.
Poursuite des soins chez un guérisseur traditionnel
Mais, le mari a pris la décision ferme de rentrer avec sa femme pour les soins ailleurs. Craignant l’état de santé de la dame, les médecins ont voulu riposter. Mais le mari a tellement insisté qu’ils ont finalement accepté.
C’est dans ces conditions que le mari est parti avec sa femme qui vient de subir une intervention chirurgicale. Mais la dame n’a pas survécu. Elle est décédée. Les mêmes sources renseignent que la dame aurait perdu la vie chez un guérisseur traditionnel.
En effet, de retour à la maison, l’ état de santé de la dame s’est dégradé rapidement. Selon les témoignages rapportés par Banouto, son mari l’a emmenée chez un guérisseur traditionnel. Malgré cela, la santé de la dame a continué de se détériorer. Quand son mari a finalement voulu la conduire à un autre centre de santé, elle est décédée dans la nuit du dimanche 2 mars 2025.
Dame enterrée dans l’intimité familiale dans un village de Savè
Après sa mort, la dame a été ramenée dans sa famille, dans un village de Savè. Elle a été enterrée dans l’intimité familiale moins de 24 heures après son décès. Le mari, resté dans son domicile à Adjagbo, n’a pas assisté aux obsèques. Selon les voisins du quartier, le décès de cette dame est un triste exemple de violence conjugale.
B.K.
