De nationalité togolaise, Nicolas Essodom Kpatcha, 51 ans vivant au Canada avec sa petite famille a mis fin à la vie de ses deux fillettes, Orli Kpatcha, 3 ans et Liel Kpatcha, 5 ans. Il s’est ensuite lui-même donné la mort.
L’incident est intervenu mercredi. Il fait suite à une longue histoire de divorce. Dans l’incapacité de résoudre un problème qui était survenu au sein de leur couple, Essodom Kpatcha et son épouse Nadjombé Lize, elle aussi de nationalité togolaise se sont dirigés vers un tribunal en vue du divorce.
Les policiers ont découvert les trois corps après s’être présentés à sa résidence, qu’il a nouvellement acquise, peu après 14h heure locale, pour y effectuer une vérification de bien-être. Quelqu’un de l’entourage s’était inquiété et avait alerté les autorités. Des autopsies ont été faites au cours de la journée de jeudi afin de déterminer avec exactitude ce qui a causé leur mort. Il a été conclu que les fillettes ont été assassinées par leur père.
Pas d’antécédents criminels
D’après Radio-Canada, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait reçu un signalement, à la fin du mois d’août, concernant la sécurité des deux fillettes tuées par leur père mais n’avait pas intervenu en raison d’un jugement de la Cour supérieur qui a interdit aux deux parents de se voir. Toujours selon Radio-Canada, Essodom Kpatcha et son épouse n’avaient pas d’antécédents au niveau de la protection de la jeunesse de même que le père n’avait pas d’antécédents criminels au Québec.
Mystère autour du moyen utilisé
Par ailleurs, des voisins ont rapporté une dispute survenue entre les parents il y a quelques semaines et qui avait ébranlé le quartier, nécessitant l’intervention des policiers. Les autorités canadiennes qui ont précisé que le corps des fillettes ne présentait pas de marques de violence, ont indiqué ignorer la manière avec laquelle le père leur a enlevé la vie.
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