Au Bénin, un policier risque cinq (5) de prison dont deux ans fermes. L’agent est poursuivi après avoir été accusé de transporter illégalement des faux médicaments avec un véhicule de fonction de la Direction générale de la police républicaine. Lundi 09 décembre 2024, il était devant la CRIET.
C’est une affaire de faux médicaments transportés dans un véhicule de la police républicaine. Ce lundi 09 décembre 2024, un policier en fonction à la Direction générale de la police républicaine, le nommé N.C.R, a comparu une nouvelle fois dans le cadre de son procès.
Le mis en cause a été placé en détention provisoire en mai 2024. Il est poursuivi pour des faits d’abus de fonction par le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, rapporte Libre Express.
Il est reproché au policier d’avoir transporté de faux médicaments avec son véhicule de service. Alors qu’il revenait d’une mission de Porto-Novo, il a été interpellé par un douanier au poste de péage d’Ekpè .
Selon l’accusation, N.C.R aurait refusé de se soumettre à tout contrôle. C’est au poste de douanes que le policier s’est arrêté et son véhicule a été fouillé. Résultat, la fouille a permis de découvrir des sacs de faux médicaments. N.C.R a été ensuite convoqué au poste des douanes de Porto-Novo.
Réquisition du parquet spécial de la Criet
À l’audience, lundi 9 décembre 2024, le ministère public a fait sa réquisition. Le parquet spécial près la CRIET demande à la Cour de retenir le prévenu dans les liens de la prévention des faits d’abus de fonction. Il a alors requis cinq ans de prison dont deux ans fermes contre le policier N.C.R.
Me Omer Sylvain Tchiakpè, avocat de la défense, a plaidé au principal la relaxe pure et simple de son client et au subsidiaire la relaxe au bénéfice du doute de son client. Selon l’avocat, les faits mis à la charge de son client ne sont pas avérés. Il défend que son client ne savait pas le contenu des sacs qu’il transportait et qu’ils lui ont été remis par un ami. Le délibéré du dossier a été renvoyé en janvier 2024.
Armelle C. CHABI