Les bavures policières, objet de dénonciation depuis quelques jours constituent le sujet principal de la rencontre du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane SEÏDOU, ce mardi 26 novembre 2024 avec le haut commandement de la police républicaine.
Au Bénin, « Tout agent qui va se rendre coupable de la mort d’un honnête citoyen doit pouvoir en répondre. On va lui appliquer la sanction maximale (60 jours d’arrêts de rigueur) », a déclaré le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique au terme d’une rencontre avec le haut commandement de la police républicaine ce mardi 26 novembre 2024.
Autre précision, selon Alassane SEÏDOU, « un policier auteur de bavure, va ensuite passer devant un conseil de discipline qui va prononcer sa radiation, puis suivra les poursuites judiciaires ». L’objectif visé est de mettre fin aux bavures policières qui coûtent la vie à d’honnêtes citoyens dans le pays.
Selon le ministre de l’intérieur, les bavures policières sont inacceptables pour une police qui se veut être de proximité, intégrée, qui collabore avec la population, et qui promeut la coproduction de la sécurité.
La dernière bavure policière a eu lieu en fin de semaine dernière à Parakou. Elle a coûté la vie au jeune Fayçal OUOROU suite à son interpellation par des policiers lors d’une patrouille. Dans ce dossier, plusieurs policiers sont mis aux arrêts.
Après la réaction du directeur général de la police républicaine, le ministre de l’intérieur prend une décision qui fixe désormais certains policiers zélés.
E.A.T.
