Le préfet du Littoral, Modeste Toboula, a clairement signifié aux transporteurs lors d’une séance de sensibilisation ce mardi ses intentions de sévir bientôt en ce qui concerne la circulation et l’occupation anarchique des voies par les gros porteurs. Par ailleurs, un nouveau plan de circulation urbaine est en vue. Le comité chargé de sa mise en œuvre a été déjà mis sur pied.
Le comité consensuel a été mis sur pieds, ce mardi, pour la mise en oeuvre d’un nouveau plan de circulation urbaine. Ce comité est présidé par le préfet Modeste Toboula. C’est au terme d’une rencontre à la Préfecture de Cotonou entre le préfet du département du Littoral et les transporteurs. Au menu de cette rencontre, le non respect des horaires de circulation des gros porteurs dans la ville de Cotonou et l’occupation anarchique des abords des grands axes routiers.
Dans un langage clair, le préfet Modeste Toboula a indiqué transporteurs et les responsables des unités de sécurité publique que c’est la dernière séance de sensibilisation avant la répression. « Cotonou n’est pas une poubelle, maintenant là, moi je vais sévir et très fort ».
Le préfet Toboula exige aux transporteurs le respect strict des horaires de passage des camions. Il a rappelé les textes réglementaires sur ces horaires. « Il est formellement interdit aux gros porteurs et assimilés de circuler dans le département du Littoral en dehors des horaires ci-après: 09 H à midi, 15 H à 18 H, 22 H à 05 heures du matin », a rappelé le préfet Toboula.
Face à ce rappel, les transporteurs ont expliqué au préfet les raisons des stationnements des gros porteurs aux abords des voies. « …Policier est transporteur, gendarme est transporteur, douanier est transporteur, tout le monde est transporteur au Bénin. Donc ça veut dire que nous avons assez de camions au Bénin », a dévoilé un transporteur qui attire aussi l’attention de l’autorité préfectorale sur l’inexistence des parcs de stationnement pouvant contenir tous ces camions.
Les propositions du comité consensuel mis sur pieds au terme des échanges et que préside le Préfet permettront d’apporter des solutions idoines à cette situation qui ne fait que perdurer à Cotonou.