Au Bénin, suite à la plainte de deux magistrats, le journaliste Aboubakar Takou a comparu ce mardi 12 mars 2024 devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Le Fondé de pouvoir du journal « Le Béninois Libéré », le journaliste Aboubakar Takou est poursuivi sans mandat de dépôt. Il s’est présenté ce mardi 12 mars 2024 devant les juges de la Criet pour la première audience dans son procès, informe Libre express.
Les plaignants sont deux juges: Romaric Azalou et Olivia Hungbo épouse Kploca. Ce mardo à la Criet, la magistrate Olivia Hungbo Kploca est la seule plaignante présente à l’audience. Deux avocats dont Me Elvis Didè se sont constitués en faveur de la partie civile.
Aboubakar Takou est poursuivi par deux magistrats pour des faits de harcèlement par le biais d’un système électronique. Des faits qui sont punis par l’article 550 de la loi N°2017-20 portant Code du numérique en République du Bénin.
A la barre, Aboubakar Takou n’a pas reconnu les faits de harcèlement par le biais d’un système électronique mis à sa charge par le parquet spécial de la CRIET. Il a plaidé non coupable. Selon la même source, il n’a pas non plus constitué d’avocats pour se défendre.
Le dossier est renvoyé au mardi 16 avril 2024 et le journaliste Aboubakar Takou est rentré libre chez lui en attendant la prochaine audience, rapporte Libre Express.
Un article publié sur un jugement rendu par ces magistrats sur une affaire de succession familiale est à l’origine de la poursuite du journaliste béninois . N’ayant pas apprécié le contenu, les magistrats ont porté plainte.
Dans ce dossier, Aboubakar Takou a présenté des excuses aux magistrats à travers un article publié dans son journal Le Béninois libéré, précise Libre Express.
Le journaliste Aboubakar Takou a été auditionné dans le cadre du dossier par le parquet spécial de la CRIET en janvier 2024. Il est poursuivi sans mandat de dépôt.