Un homme armé d’un couteau a tué un enseignant et blessé grièvement deux personnes dans un lycée du nord de la France, vendredi. L’agresseur a été interpellé, a précisé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur X (ex-Twitter).
Un homme armé d’un couteau a tué un professeur et fait deux blessés vendredi 13 octobre dans un lycée d’Arras, dans le nord de la France, a appris l’agence France-presse (AFP) auprès de la préfecture et de source policière. Selon des sources policières, il aurait crié « Allah Akar ».
Parmi les deux blessés figurent un agent de sécurité qui a été atteint de plusieurs coups de couteau, et un enseignant, a indiqué une deuxième source policière. Aucun lycéen n’a été blessé, selon une première source policière.
L’assaillant interpellé
L’auteur des faits a été interpellé par la police, a précisé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur X (anciennement Twitter).
L’assaillant du lycée, âgé de 20 ans, est d’origine tchétchène et fiché pour radicalisation, selon des sources policières. Son frère a également été interpellé à proximité d’un autre établissement scolaire, sans être en possession d’une arme, selon les premières informations, a ajouté une autre source policière.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi. Les investigations, aussi ouvertes pour tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste, ont été confiées à la sous-direction antiterroriste de la direction nationale de la police judiciaire (Sdat), service coordonnateur, à la direction nationale de la police judiciaire (DNPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), précise le Pnat.
Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty
Le président français Emmanuel Macron est attendu à Arras. L’Assemblée nationale a suspendu ses travaux en solidarité avec les victimes.
Ces faits ont lieu presque trois ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, un enseignant de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine, en région parisienne, une dizaine de jours après avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d’expression. L’assaillant de 18 ans, un réfugié russe d’origine tchétchène, avait été tué par la police.
(Avec AFP)