Au Bénin, déguisé en femme pour s’évader de la prison d’Abomey calavi, un faux procureur écope de 10 ans de prison. Sa femme est condamnée à 3 ans ferme et son frère prend 3 ans aussi. Un policier peu vigilant prend un an ferme dans la même affaire. Récit d’un faux et usage de faux à vous couper le souffle.
A. B. est juriste très intelligent mais mais on se demande s’il est maudit !. Il travaille dans les tribunaux…. Pour certains de ses actes, il a été démasqué et condamné pour des faits d’usurpation de titre et d’escroquerie. Dans la foulée, il passe le concours d’entrée à la magistrature avec un autre nom et est admis. Au moment de l’enquête de moralité, les autorités du ministère de la justice découvrent ses manigances et le bloquent dans la suite du processus. Il ne baisse pas pavillon, il passe à nouveau le concours du certificat d’aptitude à la profession d’avocat et il réussit mais son passé le rattrape puis il est bloqué. Son frère J. B. est greffier et est détaché dans un tribunal à l’intérieur du Bénin.
Alors que A B. est condamné et purge une peine, il fait appel à son frère greffier pour l’aider à dénouer un dossier. C’est alors que A. B. aurait falsifié la signature d’un procureur avec son cachet pour établir un acte destiné à sortir un prisonnier à Abomey Calavi. C’est ainsi qu’il implique son frère greffier dans ce faux et usage de faux qui est vite découvert à la prison de Calavi au moment de sortir le détenu de prison, le régisseur a pris la peine d’appeler le procureur pour lui demander si c’est lui qui a ordonné la relaxe de tel détenu. Son frère greffier a écopé de 36 mois de prison ferme pour complicité de faux et usage de faux en écriture publique. Et comme cela ne suffit pas, A. B. fait appel à sa femme et lui demande de lui apporter des nécessaires pour se déguiser en femme pour s’évader de la prison d’Abomey calavi. La femme lui apporte perruque, robe soutien gorge. Au parloir, il se déguise avec le gilet du prisonnier qui lui permet de faire les seins, se maquille, porte une robe et veut jouer avec la vigilance des agents de l’ Agence pénitentiaire du Bénin APB. C’est une dame agent de l’ APB qui a découvert le pot au rose et a averti sa hiérarchie. A. B. a été démasqué et a été confié à un collège de juges qui l’ont condamné à 10 ans fermes. Sa femme a écopé de 3 ans pour complicité, le policier de garde a pris un an ferme
Adrien HOUNVENOU
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