Au Bénin, c’est la fin du tout premier exercice militaire de contre-terrorisme en zone urbaine depuis 2021, où les premières attaques terroristes ont commencé dans le Nord. Un peu moins d’un millier d’hommes ont été mobilisés pour l’opération Métropolis 2024, qui s’est achevée en fin de semaine. L’objectif est d’être opérationnel et efficace en cas d’attaques en zone urbaine.
L’exercice baptisé Métropolis 2024 a duré quatre jours à la périphérie de Cotonou sur un site qui offrait la possibilité d’intervenir par terre, mer, ou air. L’exercice a mobilisé un peu moins de 900 éléments des forces spéciales de l’armée de terre, l’armée de l’air, la marine et la police. Ils ont travaillé sur un scénario de prise d’otage d’expatriés, revendiquée avec une demande de rançon.
Des négociations engagées avec les ravisseurs ont échoué, du coup les forces spéciales ont dû donner l’assaut et libéré les otages. C’était une opération essentiellement béninoise, il n’y avait pas d’évaluateurs ou d’instructeurs étrangers, un officier insiste sur ce détail. Le chef d’état-major et les ministres de la Défense et de la Sécurité sont venus le dernier jour pour débriefer avec les hommes.
La grande muette a gardé pour elle les évaluations, on ignore si les résultats sont satisfaisants ou non. Métropolis 2024 a déployé pour l’occasion une mission médicale pour les populations résidant dans la zone d’exercice.
S.E.