A quelques mois de l’élection présidentielle de 2021, la fièvre monte au sein de la classe politique, principalement chez les soutiens de l’actuel chef de l’Etat béninois. Plusieurs mouvements suscitent la candidature de Patrice Talon à l’élection présidentielle de 2021. Un ex représentant du Bénin auprès de l’ Organisation Internationale de la Francophonie (OIF donne son avis sur la candidaPlusieurs mouvements invitent Patrice Talon à un second mandat à la tête du Bénin. Ils sont nombreux, jeunes, femmes, dignitaires des cultes endogènes à monter au créneau pour demander au président Talon qui a fait la promesse de faire un mandat unique de se positionner pour 2021. Selon leur argumentaire, l’œuvre de redressement qu’il a entamée depuis le 06 avril 2016 n’est pas achevée. Talon se doit donc de rempiler.
Dans une récente sortie médiatique, Benoît IIlassa donne son avis sur la candidature de Talon. Pour l’ex-ambassadeur du Bénin auprès de l’Organisation internationale de la francophonie qui a été nommé par Talon à son arrivée au pouvoir en 2016, le président ne va pas s’émouvoir, pour l’instant face aux appels de ses courtisans.
Pour avoir côtoyé l’homme, Benoît IIlassa indique : «le Président TALON n’annoncera sa décision que courant décembre 2020 ». Il rappelle que c’est courant octobre 2015 que l’actuel président avait annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 2016. Benoît IIlassa trouve qu’il ne faut pas que le président Talon se laisse «distraire par les paresseux et les nullards qui s’agitent aujourd’hui ». Car, poursuit-il «la situation est nettement plus compliquée pour les érudits qui prennent le temps de l’analyse et de l’observation ». Mieux, «il y a beaucoup de potentiels candidats de valeur dans nos rangs pour qui, ni l’argent, ni les lambris dorés des palais de la République ne sont les moteurs de la pensée systémique !!! ».
Benoît Illassa fustige le comportement de ces personnes qui appellent à un second mandat du chef de l’Etat. Il relève que, «à sa décharge, le président Patrice Talon n’a rien dit encore concernant 2021 ». Mais, «comme toujours, ce sont les tonneaux vides qui font du bruit. Ceux-là même dont l’intelligence est limitée et qui pour la plupart n’ont aucun niveau intellectuel ». A l’en croire, «ils végétaient dans la misère noire avant le Nouveau Départ ». Et donc, il faut comprendre qu’ils ont peur de se retrouver, en cas d’alternance, «dans leur ghetto originel ». Benoît IIlassa conclut que ces agitateurs ne font jamais une analyse de fond ni ne produisent une contribution digne. «Ils sont dans le registre de la famille, parents et alliés qui ne rendent aucun service ni à la nation béninoise, ni au Président lui-même », soutient-il.
A.A. A.