Au Bénin, un enseignant est déposé en prison pour des faits présumés de harcèlement sexuel sur une mineure. La scène s’est passée au Collège d’enseignement général de Gouka dans la commune de Bantè, département des Collines.
Cent jours pour le voleur, un jour pour le propriétaire. En dépit des sensibilisations, des enseignants continuent de harceler des filles mineures. C’est le cas ce mardi 18 mars 2025 à Gouka dans la commune de Bantè. L’enseignant en question dispense les cours de mathématiques au CEG Gouka. Il entretenait des relations qu’on peut qualifier des faits présumés de viol sur une fille de 14 ans en classe de 6ème. L’ entourage ayant eu connaissance de cette situation, les autorités locales ont pris le soin de tenir informé le commissariat de Gouka pour une enquête.
Les enquêtes ont révélé que l’enseignant sortait effectivement avec la fille. Présenté au Procureur du tribunal de Savalou pour audition, le parquet a décidé de garder l’enseignant pour la poursuite de l’enquête.
Le ministère des affaires sociale ainsi que l’ Institut national de la femme (INF) et autres organisations ont encire du travail. Ils doivent intensifier les sensibilisations pour éradiquer ce fléau qui constitue un entrave pour plusieurs élèves au Bénin.
B.K.
————————————————————–
C’est quoi le harcèlement sexuel
Le harcèlement sexuel consiste à imposer à une personne des paroles ou des comportements sexistes ou à connotation sexuelle. Il est caractérisé par la répétition d’insultes ou de gestes obscènes portant atteinte à la dignité en humiliant, en intimidant ou en blessant la personne concernée. Concrètement, plusieurs pratiques répétées sont considérées comme du harcèlement sexuel :
- insulter quelqu’un ou lui faire des remarques essentiellement à caractère sexuel,
- avoir des gestes à connotation sexuelle à son égard sans son consentement,
- envoyer des messages, des photos, des vidéos à connotation sexuelle ou pornographique à quelqu’un,
- l’appeler régulièrement en l’insultant sexuellement, ou en se moquant simplement d’elle parce que c’est une fille ou un garçon.
Ces gestes et ces paroles peuvent être utilisés pour faire pression sur une personne dans le but d’obtenir un acte sexuel.
Ces actes sont très fréquents mais peu dits, car souvent banalisés. Parfois, on se dit que c’est normal qu’on nous parle avec ces mots alors que cela ne l’est pas.
Le harcèlement sexuel est un délit interdit par la loi qui peut être puni par de la prison, tout comme le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire.
