Félix Tshisekedi a présenté ce mardi son discours sur l’état de la nation, marquant ainsi la conclusion du premier quinquennat de sa présidence. Ce discours, qui avait des airs de bilan, s’est centré sur les réalisations de son gouvernement au cours des cinq dernières années.
Durant plus de deux heures, le président Tshisekedi a passé en revue les promesses tenues et celles restant en suspens. Le chef de l’État a également observé une minute de silence en hommage aux victimes des violences qui endeuillent le pays, exprimant également ses regrets quant à la recrudescence de la violence dans certaines régions.
En ce qui concerne la sécurité, il s’est félicité de sa décision d’instaurer l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Bien que cette mesure exceptionnelle n’ait pas encore totalement rétabli la sécurité, elle a contribué à réduire la fraude minière et douanière, sources de conflits, a-t-il dit.
Abordant le nouveau programme de DDR qui peine à démarrer, Félix Tshisekedi a affirmé avoir donné des instructions au gouvernement pour mobiliser les fonds nécessaires.
Se projetant vers l’avenir, il a annoncé la réactivation de la diplomatie militaire avec l’ouverture prochaine d’une trentaine de postes d’attachés de défense auprès des missions diplomatiques de la RDC.
Il a également évoqué les progrès réalisés dans la construction de routes et la réhabilitation des infrastructures routières et a formulé de nouvelles promesses.
En ce qui concerne le système judiciaire par exemple, il a mis l’accent sur les conditions de travail et de vie des magistrats. Il s’est engagé à revoir le barème de rémunération afin que leurs traitements augmentent du simple au double dès le prochain exercice budgétaire. Il a également promis la construction de 11 nouvelles prisons. « Nous avons le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis », a t-il conclu.À noter que a campagne électorale n’a pas encore commencé officiellement.