Co-accusé dans l’affaire bradage de 39 hectares à Abomey-Calavi, l’ancien chef d’arrondissement de Hevié, Patrice Hounyeva, a recouvré sa liberté mardi 13 décembre 2022.
L’ancien chef d’arrondissement de Hevié Patrice Hounyéva était condamné dans l’affaire de bradage de 39 hectares dans la Commune d’Abomey-Calavi, 3ème mandature, au même titre que certains élus communaux de ladite commune. Il avait alors perdu son contrat de travail en qualité de Chef du département juridique de la Sobemap par une décision prise par le Directeur général de la société.
Il faut préciser que Patrice Hounyeva est l’ancien président de la commission des affaires domaniales et chef d’arrondissement de Hevié sous la mandature de Georges Bada. Sa responsabilité n’est pas très prononcée dans l’affaire, selon certains. Il a été condamné à 03 ans d’emprisonnement dont deux fermes. Incarcéré le 7 décembre 2020, il a été libéré ce mardi 13 décembre 2022. après avoir purgé sa peine carcérale. Ce n’est pas le cas d’autres conseillers qui séjournent toujours en prison. A l’encontre de certains chefs d’arrondissement, la Cour a retenu des charges de « complicité d’abus de fonction ». C’est le cas de l’ancien chef d’arrondissement d’Akassato et de Godomey condamnés à cinq ans d’emprisonnement dont deux fermes.
Georges Bada, l’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi a été condamné à 6 ans d’emprisonnement ferme pour abus de fonction et 5 millions d’amende. Alors qu’il suivait des soins au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (Cnhu-Hkm), il a réussi à s’évader il y a quelques mois.
Dans ce dossier, deux adjoints de Georges Bada, Victor Adimi et Julien Honfo dont les responsabilités ont été établies sont condamnés pour « complicité d’abus de fonction ». Ils sont condamnés à une peine de 06 ans d’emprisonnement ferme. Bernard Hounsoun et Désiré Hounmavo ont été reconnus comme étant les principaux cerveaux de ce dossier. Respectivement ancien Chef de l’arrondissement central d’Abomey-Calavi et chargé de mission du maire, ils écopent chacun de 10 ans d’emprisonnement ferme, les peines les plus lourdes prononcées dans ce dossier. Toujours dans ce dossier, un ancien préfet et ministre a alors pris la tangente
A.C.C.