Un Béninois de 39 ans a été interpellé à Albi en France par la police. Il est suspecté d’avoir commis plusieurs escroqueries sur Internet. Selon les enquêtes, l’homme publiait de fausses annonces de vente d’objets, trompant ainsi les internautes et détournant des sommes conséquentes.
Suite à des perquisitions à son domicile, le Béninois arrêté pour escroquerie sur Internet aurait transféré quelques 80.000 euros vers son pays d’origine depuis 2012. Il sera jugé devant le tribunal correctionnel d’Albi le 16 novembre 2023 pou.
Ces dernières années, les arnaques sur Internet sont en hausse. Vigilance donc aux internautes dans les achats en ligne. Selon les chiffres de la Direction générale de la police française, près de 200.000 cas d’escroquerie en ligne ont été annulés en France en 2020, soit une augmentation de 33 % par rapport à l’année précédente.
Pour éviter une éventuelle escroquerie sur Internet, il est recommandé de ne jamais transférer de l’argent à un vendeur que l’on ne connaît pas, de vérifier son identité et de s’assurer que la plateforme de vente est sécurisée. Aussi, il est important de faire preuve de méfiance envers les offres trop alléchantes. Elles peuvent souvent cacher des arnaques.
En juin 2022, un Béninois a été condamné à 12 mois avec sursis
En juin 2022, un béninois s’est vu infliger une peine de 12 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans par le tribunal correctionnel de Cahors, (commune du sud de la France). Le mis en cause doit aussi indemniser les parties civiles et verser une amende de 3.000 euros.
Les faits remontent à 2018. Une personne a soutiré frauduleusement de l’argent aux usagers du site Le Bon Coin. Selon le journal La Dépêche de Midi, cet homme, qui ne vit plus, publiait de fausses annonces sur Le Bon Coin. Il proposait des locations saisonnières d’appartements et la vente d’appareils photos haut de gamme. Sans se douter de rien, ses victimes, achetaient les produits fictifs en faisant des virements bancaires. Des produits qui, après achat, ne leur parvenaient jamais. Pour mener à bien son entreprise d’escroquerie, l’homme qui habitait Puy-L’Evèque, a ouvert un certain nombre de comptes bancaires afin d’envoyer aux acheteurs un RIB qui faciliterait les virements. Il encaissait l’argent via des cartes bancaires et prélevait sa commission avant d’envoyer le reste à un « ami » au Bénin qui serait selon l’accusé, dans le besoin. L’accusé est entré en scène quand cette mystérieuse personne vivant au Bénin, le contacte pour lui dire que son « ami », ne s’occupait pas très bien de ses affaires. Il loue donc une chambre universitaire avec accès à ordinateur à Lille et s’arrange pour créer une adresse IP, lui permettant d’accéder au compte de l’initiateur de l’arnaque. Il se sert donc des cartes bancaires pour prendre sa propre commission de 10% sur les ventes de produits fictifs.
A la barre, le ressortissant béninois a reconnu avoir participé à l’escroquerie et dit regretter son acte. Pour le procureur du tribunal de Cahors, dans son réquisitoire, il s’agit de blanchiment d’argent. Le tribunal a décidé d’infliger une peine de 12 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans à l’accusé. Il ne pourra plus exercer dans le secteur bancaire et de gestion de patrimoine. Le ressortissant béninois en question est titulaire d’une licence de comptabilité gestion. Il est venu en France en 2015.
A.C.C.