Les candidats en lice pour la présidentielle du 28 février prochain sont passés à la Cour constitutionnelle l’un après l’autre hier lundi matin, pour remplir les formalités administratives liées à la visite médicale.
Conformément à l’article 44 de la Constitution béninoise, c’est un collège de trois médecins assermentés qui constater depuis ce lundi l’« état complet de bien-être physique et mental » des candidats. La première étape après le dépôt des dossiers de candidature est donc la visite médicale à laquelle les candidats ont été soumis pour la validité de leur candidature à la succession de l’actuel chef de l’Etat, Boni Yayi, qui finit son dernier mandat le 6 avril prochain.
Compte tenu des nombreuses candidatures enregistrées par la Commission électorale nationale autonome (CENA), les candidats ont été scindés en trois groupes par rapport à l’ordre de dépôt de candidature dans cette institution. Après les formalités administratives de la Cour constitutionnelle, les candidats devront subir trois examens. Le plus long c’est l’examen psychiatrique qui dure environ deux heures. Autre chose, chaque candidat paye de sa poche les frais d’examen.
Les candidats ont été scindés en trois catégories ou groupe. Certains candidats iront par exemple ce mardi au centre biomédical Toxi labo, d’autres au centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU- HKM) pour des analyses biomédicales.
La journée de mercredi sera consacrée à la troisième étape de cette visite. Les médecins assermentés feront passer aux candidats leurs analyses d’imagerie médicale au centre d’imagerie médicale Sèzo, et dans un autre centre retenu. Cette visite médicale prend quelques heures aux candidats qui ont des rendez-vous de rencontre avec leurs électeurs.
D’après les informations recueillies auprès de la Cour constitutionnelle, la liste des candidatures validées devrait être disponible au plus tôt en fin de semaine.
