Le processus de désignation du candidat unique, appelé à défendre les verts aux élections présidentielles 2016 a abordé une nouvelle phase, il y a de cela une semaine. Les candidats aux primaires des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont passé l’étape du jury. Toutefois, selon plusieurs leaders Fcbe, le chef de l’Etat a son dernier mot. Et tous les regards sont tournés vers lui.
Qui portera la lourde mission d’assumer la relève des Fcbe à la tête de la nation béninoise après Yayi s’ils veulent vraiment concrétiser l’expression « après nous, c’est nous » ? Il se trouve certainement au sein des candidats aux primaires aux Fcbe. François Abiola, Nassirou Arifari Bako, Barthélémy Kass , Soumanou Toléba, Théophile Yarou, Félicien Zakari etc ont récemment planché devant le jury. Et le prochain « roi » est certainement parmi ces candidats aux primaires Fcbe. Ils ont planché devant un jury composé du conseiller aux affaires politiques du Chef de l’Etat, Amos Elègbè, des députés, André Okounlola, Rachidi Gbadamassi, Benoît Dègla, Simplice Codjo Dossou, Grégoire Akofodji, Valentin Djenontin, le ministre Paul Hounkpè et le coordonnateur de l’alliance Fcbe, Eugène Azatassou. Ces candidats aux primaires Fcbe ont défendu leurs dossiers. Ils sont conscient que gérer l’héritage politique Boni Yayi n’est pas une mince affaire ni un combat gagné d’avance. Ils ont eu la lourde tâche de convaincre le jury. La question la plus pertinente du jury posée est de savoir la capacité financière de chaque candidat. Et comme on le sait, une élection c’est des moyens. Il a alors été demandé aux candidats de prouver au jury les moyens de leurs ambitions. Chaque candidat a aussi répondu aux aux critères mentionnés dans le dossier d’appel à candidature.
Le jury a, semble t-il, terminé sa mission après cette première phase du processus de désignation du candidat des cauris à la présidentielle de 2016 semble. Surtout que depuis cette étape rien ne profile à l’horizon. Le jury reversera au leader charismatique des Fcbe sa moisson. Et le dernier mot revient au Chef de l’Etat. Des rumeurs font croire qu’il a déjà fait son choix. Et dans la famille des cauris, tout le monde sait que Yayi aura à jouer la transparence dans le choix de son dauphin. Quel mode opératoire adoptera –t-il pour ne pas frustrer les autres ? La réponse à cette question demeura un mystère surtout que le jury n’a pas encore rendu son verdict. Le reste, le candidat des Fcbe pour la présidentielle devra être un fidèle de Yayi « reconnu pour ses capacités de mobilisation et de rassembleur tant au niveau de sa base qu’au niveau national’’, qui a ‘‘un mandat électif ou justifier au moins d’un électorat confirmé’’ ou qui est ‘‘un militant actif de l’alliance’’.
