Le Président du Bénin, Patrice Talon, rencontre les responsables des Centrales et confédérations syndicales jeudi prochain à Cotonou. Au menu de cette séance de travail, les 30 heures de cours par semaine aux aspirants au métier de l’enseignement, réforme décriée par la majorité des acteurs.
Cette séance de travail aura lieu jeudi prochain à partir de 10 heures au palais de la présidence de la république. Elle est convoquée à la demande des six centrales et confédérations syndicales en unité d’action. Il s’agit de la Cosi Bénin, CSA Bénin, CGTB, CSPIB, UNSTB CSUB.
Selon nos informations, cette séance de travail regroupera autour du Président Patrice Talon, et des membres de son gouvernement concernés, les représentants des organisations syndicales et les deux porte-parole de la fédération nationale des collectifs des enseignants pré-insérés du Bénin ( FéNACEPIB).
La décision du gouvernement béninois est critiquée par les acteurs de l’enseignement. Des aspirants au métier de l’enseignement refusent de reprendre le chemin des classes quelques jours après la rentrée scolaire 2020-2021 effectuée le 28 septembre dernier. Ils protestent contre le quota de 30 heures par semaine qu’ils qualifient de menace au métier d’enseignant au Bénin.
Dans les collèges et lycées publics du Bénin, des élèves qui ont repris l’année scolaire n’ont pas pu suivre les premiers cours depuis le lundi 28 septembre 2020.
Depuis l’annonce de la décision du gouvernement béninois de passer le quota d’heures à 30 heures par semaine aux aspirants au métier de l’enseignement, des responsables syndicaux dénoncent cette réforme qu’ils qualifient de dangereuse avec de lourdes conséquences pour le système éducatif béninois.
Armelle C. CHABI