Le président de la république, Patrice Talon et les membres de son gouvernement ont pris mercredi 20 septembre, en conseil des ministres, une décision contre la cybercriminalité et autres. Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la phase pilote qui démarrera dans les classes de sixième à la rentrée académique 2023-2024 dans vingt (20) établissements d’enseignement secondaire à raison de dix (10) en milieu urbain et dix (10) en milieu rural et périurbain, répartis dans les douze départements du pays.Les ministres concernés, en assureront la bonne exécution, en vue de garantir son succès.
Il s’agit de l’implémentation de la phase pilote de l’initiative des « classes socioéducatives » dans vingt (20) collèges d’enseignement général.Selon le compte rendu du conseil des ministres, la mise en œuvre de cette «initiative a pour finalité de développer et d’entretenir chez les jeunes, les vertus qui les éloignent des vices. Ce faisant, elle contribuera à terme à la réalisation de l’un des objectifs du Plan national de développement sur la période 2018-2025 visant l’avènement d’un capital humain sain, qualifié et compétitif».
Selon le compte rendu du conseil des ministres, les « classes socioéducatives » se veulent des cours d’éducation familiale et sociale qui abordent divers domaines de la vie au nombre desquels le leadership, l’estime et l’affirmation de soi, la santé sexuelle et reproductive, la protection de l’environnement (les éco-réflexes). Ces cours intègrent également des thématiques comme le comportement citoyen, le civisme, l’esprit patriotique, la prévention de certains fléaux sociaux telles que les dérives comportementales, la cybercriminalité, etc.
Dans les classes, des sujets se rapportant au travail, à savoir le management, la prise de décision, la gestion du temps, la gestion du stress, la promotion des valeurs éthiques, la construction d’un plan de vie y seront abordés.
«De façon concrète, ces classes seront infusées dans les situations d’apprentissage de quatre matières que sont le français, les sciences de la vie et de la terre, l’histoire et la géographie ainsi que l’éducation physique et sportive», précise le conseil des ministres.
«Cette stratégie permet au système éducatif de maintenir les créneaux horaires actuels et de bénéficier de l’expertise des enseignants desdites matières», précise le conseil des ministres.
A. C. C.