453 012,6 tonnes. C’est la production de la campagne cotonnière 2016- 2017. Une production qui bat tous les records depuis 1990. C’est la marque d’un connaisseur, la maitrise de la filière coton du chef de l’Etat qui après sa reprise en main entre Avril et Mai 2016 réalise ainsi le miracle annoncé.
Le miracle annoncé s’est réalisé. Le chef de l’Etat, Patrice Talon, avec son savoir faire, a repris en main la filière coton entre Avril et Mai 2016, malgré le retard et la suppression des subventions coton Et cette réforme a payé. Le chef de l’Etat vient de démontrer à la face du monde son savoir faire et sa maîtrise du secteur. Pour la campagne 2016- 2017, la production du coton bat tous les records avec une production égrenée de 453 012,6 Tonnes. C’est un autre record qui bat le précédent record de 427 160 de la campagne 2004/2005. Et ce, en dépit de la suppression de la subvention par l’Etat.
On se rappelle, le gouvernement du Président Talon a eu le génie de convaincre les égreneurs de prendre en charge les fonctions critiques qui étaient payées par le régime défunt. Les rencontres avec les producteurs et autres acteurs du secteur de l’or blanc ont abouti au succès. Ce sont plus de quarante milliards de Fcfa que le gouvernement Talon a réussi à faire économiser au Trésor public béninois, et ce après maintes négociations du Chef de l’Etat et son staff gouvernemental. Avec sa maitrise du secteur, le Président de la république a pesé de toute son expertise pour expliquer aux acteurs de la filière, le bien-fondé de cette mesure.
En réalité, ce sont plus de 141 milliards de Fcfa, dont près de 101 milliards au cours des deux dernières campagnes cotonnières que le gouvernement défunt a injectés au compte des subventions accordées aux égreneurs. Dans ce schéma, pour la campagne 2016-2017 de l’or blanc, sur une prévision de 350.000 tonnes, ce sont plus de quarante milliards de francs qui vont devoir être apportés aux acteurs de la filière. Ceci dans la mesure où, le gouvernement défunt qui a déjà fixé aux producteurs l’achat du coton graine à 260F/kg, alors que sur le marché international, ceci leur est vendu à 205F/Kg, le gap à ce niveau que devra combler l’Etat aux producteurs pour la campagne en cours tourne autour de 19,5 milliards de Fcfa. Le coût de revient des engrais étant estimé pour les fournisseurs à 371F/Kg, l’Etat défunt, pour aider les producteurs, a fixé le prix de session à 240F/kg. D’où un gap de plus de 9 milliards de Cfa pour la campagne cotonnière qu’il faudra dégager des caisses publiques, pour le compte de la subvention de l’Etat à la filière.
Et au moment où le Chef de l’Etat a affirmé tout confiant qu’il réussira le miracle, les saint Thomas n’avaient pas crû. Sans micro ni caméra, Talon savait où il faut taper pour obtenir le résultat. Ce sens d’anticipation l’a amené à échanger sans faux-fuyant avec les acteurs de la filière sur les réalités actuelles des finances publiques. Pour lui, l’Etat doit jouer son rôle régalien. Et dans le secteur du coton notamment, le président Patrice Talon a évoqué la réparation des pistes, la recherche dans le secteur et tout ce qui entoure la filière. A ce niveau, ce sont encore plus de 5,2 milliards de Fcfa qui seront déboursés par le Trésor public. A cela s’ajoute, la subvention pour l’achat de coton graine, soit 6,650 milliards de Fcfa. Au demeurant, c’est à l’unisson que les acteurs de la filière ont reconnu qu’ils n’auraient rien à perdre en prenant en charge les fonctions critiques qui étaient payées par le gouvernement. Une manière pour eux de contribuer à mettre au point les réformes dans le secteur et, à réaliser le miracle auquel s’attendent les citoyens.
Par ailleurs, le chef de l’Etat, Patrice Talon avait vu juste de payer les dettes des producteurs, des égreneurs et des transporteurs en début de son mandat. Il s’agit des dettes contractées par l’ancien régime. Le gouvernement du Président Patrice Talon les a épongées toutes. Ceci a pesé dans la balance et a boosté ce record actuel de 453 012,6 tonnes. Le miracle est donc réalité. Et les acteurs du coton ne peuvent qu’avoir le sourire et aborder la campagne prochaine qui promet.