La tournée du président de la République se poursuit. Après Natitingou dimanche, il est annoncé à Djougou. A Bembèrèkè, vendredi 13 novembre 2020. le manque d’enseignants qualifiés, de routes, d’équipements techniques dans les hôpitaux et la cherté des intrants agricoles sont entre autres, les problèmes évoqués par le maire Garba Yaya, les sages, les têtes couronnées et les autorités à divers niveaux de cette Commune,
Après avoir écouté les doléances, le chef de l’Etat a apporté des éléments de réponses aux différentes préoccupations et a annoncé de bonnes nouvelles. A la question de manque d’enseignants, le président Talon a laissé entendre que le gouvernement a des moyens de recruter des enseignants, mais le pays n’a pas assez de candidats qualifiés. « Un enseignant à qui vous soumettez une épreuve renforcée de troisième et qui a 07 sur 20. Pouvez-vous lui confier une classe de troisième ?….Le Bénin n’a plus d’enseignants en Maths, dans les matières difficiles, le Bénin est en danger », a-t-il expliqué. Il informe que le gouvernement a fait envoyer des enseignants pour se faire former à l’étranger.
A propos de la réalisation des infrastructures routières, il a rassuré du démarrage effectif d’ici deux mois des travaux de la route Guessou-Sud-Fô Bouré- Sinendé, longue de 58 kilomètres très importante pour l’écoulement des produits et la promotion de l’économie locale.
En ce qui concerne la pauvreté du plateau technique dans les formations sanitaires, le chef de l’Etat reconnais ceci : « nous n’avons pas beaucoup avancé ». « Nous avons entrepris le diagnostic et un certain nombre de centres de santé ont été ciblés pour être réhabilités. Une douzaine pour la première phase… Il y a de la programmation mais je n’aime pas parler de ce qui n’est pas fait », a expliqué le chef de l’Etat.
Talon a abordé d’autres sujets relatifs à la Présidentielle d’avril 2021 notamment la participation du parti Force cauri pour un Bénin émergent (Fcbe), parti dont est membre le maire Garba Yaya, l’obligation aux employeurs de souscrire à l’assurance maladie et l’opérationnalisation des réformes en faveur des têtes couronnées n’ont pas été du reste des discussions. En ce qui concerne ce dernier sujet, Patrice Talon a dit en faire une priorité malheureusement ralentie par la crise sanitaire due au Covid-19.
Par rapport à l’ après 2021, l’heure n’a pas encore sonné pour être abordée, dit-il. « …Pour le moment, je suis venu vous dire ce que nous avons fait. Il serait décent de revenir vers vous pour parler de l’avenir, de ce que je pense, … et que vous devinez », a conclu l’actuel locataire du Palais de la Marina.
S.E.