Le président en exercice de la Cédéao a rencontré le président burkinabè de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, ce mercredi 11 janvier. Au menu des échanges, la conduite de la transition, le soutien de la Cédéao et le rôle que pourraient jouer certains partenaires comme la France dans la lutte contre le terrorisme. Une visite qui intervient quelques heures après celle de la secrétaire d’État française au Développement.
Au cours de cette visite Umaro Sissoco Embalo a souligné l’unanimité de tous les chefs d’Etat de la Cédéao : il faut aider le Burkina Faso. Concernant les doléances et les requêtes du gouvernement burkinabé, le président en exercice de la Cédéao a réaffirmé la disponibilité de l’organisation à soutenir et à accompagner le pays dans la lutte engagée contre le terrorisme.
« On va voir comment dans l’immédiat soutenir le Burkina dans les choses dont le Burkina a besoin, avec nos partenaires également, parce que l’on ne peut rien faire sans nos partenaires. Et puis discuter aussi avec certains pays et notamment la France, qui peut être très utile dans les renseignements et dans ce combat contre le jihadisme. On a échangé aussi concernant certaines situations avec les pays voisins. C’est très important qu’on puisse vivre en harmonie et en paix. »
Umaro Sissoco Embalo promet de faire le point de sa mission au prochain sommet de la Cédéao afin que des décisions urgentes puissent être prises. Il a précisé que l’esprit de l’instance sous-régionale n’est pas de sanctionner, ni d’imposer, mais accompagner tous les pays en transition.
Avec RFI