Dans une interview accordée dans la matinée de ce jeudi 11 novembre 2021 à RFI, le ministre béninois de la santé, Benjamin Hounkpatin, a fait un état des lieux de la situation sanitaire du Bénin.
Le ministre de la santé reconnait l’existence de déserts médicaux dans le pays surtout dans la partie septentrionale où les agents de santé sont réticents à aller. Sur l’accès au soin au plus grand nombre, l’autorité ministérielle affirme que se soigner ne doit pas être cher et le gouvernement s’y attelle à travers le projet ARCH.
Au Bénin, il existe une situation de déserts médicaux comme dans la plupart des pays africains. Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin l’a reconnu ce jeudi 11 Novembre 2021 dans une interview qu’il a accordée à RFI. A le croire, ce sont ces déserts médicaux qui ne motivent pas les agents de santé à se mettre au service des patients dans les régions éloignées de Cotonou.
Donnant l’exemple de la partie septentrionale du pays, le ministre Benjamin Hounkpatin estime qu’ il n’y a pas beaucoup de ressources humaines qui y vont. Heureusement, précise-t-il, le gouvernement pour remédier à cet état de chose, le gouvernement est entrain d’envisager des formules susceptibles de motiver des agents à s’y rendre.
Assurer une bonne couverture sanitaire …
Le secteur de la santé est l’une des priorités du gouvernement de la rupture qui y a d’ailleurs dédié tout un pan de son programme d’action. A croire le ministre Benjamin Hounkpatin, malgré les déserts médicaux, aujourd’hui, le Bénin dispose d’une bonne couverture en matière de formation sanitaire. Une couverture qui peut être évaluée à plus de 94% et que le ministre qualifie de « pas mal du tout.«
Mais pour ce qui est de l’accès de tous à la santé, Benjamin Hounkpatin estime que beaucoup de Béninois pensent que se soigner au Bénin coûte trop cher. Ce qui ne devait pas être le cas affirme-t-il. La réponse à cette problématique selon le ministre, est de mettre en place des initiatives pour prévenir la maladie.
La mise en œuvre de tous les volets du projet ARCH, selon Benjamin Hounkpatin permettra déjà aux béninois lambda de ne pas se poser des questions par rapport à comment se prendre en charge dans un centre de santé lorsque les pathologies les plus courantes surviennent.
A.C.C.