C’est dans le cadre de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours de l’institution parlementaire, que le président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso Salifou Diallo et sa délégation ont foulé dans l’après-midi de la journée d’hier dimanche 9 avril 2017 le sol du territoire béninois. C’est le président Adrien Houngbedji en personne qui est allé accueillir son hôte à l’aéroport Cardinal Bernardin GANTIN. Le président du parlement Burkinabè assistera à la rentrée parlementaire qui s’ouvrira ce lundi 10 avril 2017 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
C’est dans le cadre de l’ouverture de la première session ordinaire de l’année en cours de l’institution parlementaire, que le président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso Salifou Diallo et sa délégation ont foulé dans l’après-midi de la journée d’hier dimanche 9 avril 2017 le sol du territoire béninois. C’est le président Adrien Houngbedji en personne qui est allé accueillir son hôte à l’aéroport Cardinal Bernardin GANTIN. Le président du parlement Burkinabè assistera à la rentrée parlementaire qui s’ouvrira ce lundi 10 avril 2017 au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
A sa descente d’avion hier après-midi 9 avril 2017, le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a fait une déclaration dont la teneur est la suivante : « A l’invitation de son excellence monsieur le président de l’Assemblée nationale, mon grand frère Monsieur Adrien Houngbédji, je suis venu pour l’ouverture de la première session ordinaire de l’Assemblée nationale du Bénin de 2017. C’est avec grand plaisir, une certaine émotion que j’arrive à Cotonou pour participer à cette session. Comme vous devez le savoir, le président Houngbédji est un aîné à nous tous, un homme pétri d’expérience et le Bénin est un pays jumeaux du Burkina Faso, pour ne pas dire, c’est le même pays avec le Burkina Faso. Nous partageons la géographie, nous partageons l’histoire ensemble, l’histoire des luttes d’émancipation des peuples africains, nous la partageons ensemble. Et l’espoir et l’avenir aussi, nous commandent de partager nos tâches ensemble. Dans le cadre de la Cedeao, dans le cadre de l’Uemoa, dans le cadre de l’Union africaine, le Bénin et le Burkina Faso sont deux pays intimement liés dans le même combat libérateur. Si aujourd’hui l’économie béninoise va bien, celle du Burkina Faso irait aussi bien. Si le Bénin s’enrhume, le Burkina Faso tousse, si je peux emprunter cette métaphore. C’est dire que nos peuples sont liés et nous sommes venus exprimés au peuple béninois, d’abord, la reconnaissance et la gratitude du peuple burkinabais, parce que nous avons mené des luttes au Burkina Faso et le peuple béninois a été de nôtre côté, du côté du peuple burkinabé. Donc, nous ne perdons pas de vue ce lien de solidarité qui existe entre nos deux peuples et qui nous commande d’agir et d’agir toujours ensemble, pour le devenir de nos peuples. C’est pourquoi, c’est avec un grand plaisir, une grande émotion que nous foulons aujourd’hui, le sol béninois ».
