Le gouvernement du Président Patrice Talon vient de donner l’alerte. Il met en garde les cybercriminels et leurs complices et leur déclare une traque sans précédent face aux crimes crapuleux que certains d’entre eux commettent en complicité avec de pseudos « hounnon »,
Trois ministres du gouvernement ont animé cette sortie médiatique dans la salle de conférence de la tour administrative. Il y avait aussi la présence des préfets des différents départements, ds hauts gradés de la police républicaine, des dignitaires de la religion endogène et des têtes couronnées.
A l’occasion, les membres du gouvernement ont mis les dignitaires de la religion endogène face à leur responsabilité. C’est une prise de conscience afin qu’ils extirpent les criminels tapis dans leur rang. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, est ferme. Le vodoun ou le fétiche kinninsi doit être isolé, car les crimes commis en son nom, sont insoutenables. « …Un fétiche qui demande du sang mérite le feu; et nous allons brûler des kinninsi dans ce pays et rien ne se passera » a t-il martelé.
Le ministre de l’intérieur informe par ailleurs que le gouvernement est entrain de prendre toutes les dispositions pour mettre hors d’état de nuire les cybercriminels qui se servent du kinninsi pour perpétrer des crimes crapuleux. Pour Sacca Lafia, aussi bien les cybercriminels que leurs complices seront traqués.
Le Procureur général du Tribunal de Cotonou, Emmanuel Opita, quant à lui a mis en garde non seulement les cybercriminels mais aussi les personnes qui relayent ces crimes crapuleux sur les réseaux sociaux. Ils seront poursuivis. « De mon point de vue, il s’agit d’une forme d’apologie de crimes » a précisé le ministre Sacca Lafia. Il indique que le gouvernement ira même traquer dans les couvents les faux Hounnon et détruiront leurs fétiches.
Joseph Djogbenou, Garde des sceaux, ministre de la justice a aussi mis en garde ceux qui s’adonnent à de tels actes crapuleux, leurs complices ainsi que les relayeurs de crimes de sang tant sur les médias sociaux et dans des médias conventionnels. C’est dire que les prochains jours s’annoncent difficiles pour les cybercriminels et leurs complices.