(Point sur la participation du Bénin et la déclaration finale)
Le sommet sur le financement des économies africaines a pris fin par une déclaration finale. Le Ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni a représenté le Chef de l’Etat, Patrice TALON audit ouvert ce mardi 19 mai à Paris en France.
C’est à l’automne 2020 que l’idée de ce sommet avait germé à l’Élysée, lorsque le FMI avait estimé que l’Afrique risquait de manquer de financement, pour la gestion de la période post Covid 19.
Dans le cadre des réflexions sur l’initiative d’un moratoire sur la dette africaine, le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon avait saisi plusieurs dirigeants d’Etats et d’Institutions de financement. Il leur a proposé d’engager des réflexions pour une approche plus responsable, innovante et commune des partenaires au développement sur la problématique du financement du développement économique de l’Afrique.
Dans cette logique, le président français Emmanuel Macron a mis en place trois groupes de travail qui se sont attelé depuis décembre 2020 à la préparation du sommet de Paris.
Romuald Wadagni a été le seul ministre de l’Economie et des Finances africain présent dans le deuxième groupe de travail aux côtés de personnalités comme Tidjane Thiam, Ousmane Diagana, Vice-Président pour l’Afrique Occidentale et Centrale du Groupe de la Banque Mondiale. Selon le planning, ce groupe de travail devait réfléchir, entre autres, sur l’amélioration de l’attractivité des économies africaines et le renforcement du secteur privé.
Faut-il le préciser, le Ministre béninois des Finances a également participé aux réflexions d’un groupe de travail de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) dirigé par Madame Vera Songwe, Secrétaire exécutive de l’UNECA. Ce groupe a conclu ses travaux par une réunion avec le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance de la République Française, Bruno Le MAIRE à quelques jours du sommet.
A son arrivée aux assises, le président français Emmanuel MACRON a déclaré que ce « sommet de l’urgence et de l’ambition » vise à combler au moins en partie le « besoin de financement de l’Afrique d’ici 2025, estimé à 285 milliards de dollars ».
S.E.
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