Le chef de l’Etat, docteur Boni Yayi, a prévu rencontrer les conducteurs de taxi-motos du parc Camp Marié non loin de la morgue du Cnhu de Cotonou ce lundi pour prendre à chaud leurs préoccupations.
Le chef de l’Etat, docteur Boni Yayi, a prévu rencontrer les conducteurs de taxi-motos du parc Camp Marié non loin de la morgue du Cnhu de Cotonou ce lundi pour prendre à chaud leurs préoccupations.*
Par deux fois de suite la visite de Boni Yayi aux hommes en jaune a été reportée sine die dans la même journée de ce lundi. Et pour cause. Selon des informations proches des hôtes du président, le malentendu est intervenu lors de la désignation du porte-parole des conducteurs de taxi-motos. Selon les mêmes sources, le collectif des zems a décidé de choisir un conducteur de taxi-motos habituellement visible sur les lieux pour porter les préoccupations de la corporation au chef de l’Etat. Ce qui a suscité la contestation d’un zem de la 36e heure qui aurait voulu brûler la politesse au protocole pré-établi. La mésentente entre les conducteurs de taxi-motos est vite allé dans les oreilles du chef de l’Etat à qui il a été proposé d’avorter la rencontre.
Faut-il le préciser, cette visite avortée de Boni Yayi au parc camp Marié intervient à la veille de l’élection du chef du parc. Le vote est tiraillé entre les conducteurs de taxi-moto de la mouvance présidentielle et ceux de l’opposition. Chaque camp nourrit l’ambition de faire élire son homme.
Lors des joutes électorales, le parc camp Marié est un endroit très prisé par les hommes politiques qui utilisent les conducteurs de taxi-motos pour divulguer les informations qui leurs sont favorables.
Le parc camp marié est aussi un lieu unique à Cotonou où presque tous les journaux et magazines sont vendus. Il est un lieu de prédilection pour s’informer des écrits de la presse et de l’actualité nationale et internationale.
Après la rencontre avortée de ce lundi, les zems croisent les doigts et espère que le chef de l’Etat leur reviendra bientôt. Et quand ? Seul Boni Yayi peut le savoir.
