El Hadj Rabiou Garba, président du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du Bénin (Syntra-Inab) réaffirme son souhait de voir rouvrir la frontière avec le Niger, pays voisin où un coup d’État a eu lieu le 26 juillet 2023, près d’un mois après la venue à Cotonou d’émissaires de la junte nigérienne.
Depuis la venue à Cotonou le 24 juillet dernier des émissaires du chef de la junte nigérienne, le Général Abdourahamane Tiani, le Niger et le Bénin semblent s’engager sur la voie de la normalisation des relations.
Au lendemain de la reprise du chargement du brut nigérien à partir de Cotonou, commerçants, transitaires et transporteurs, espèrent une mesure rapide d’ouverture de la frontière terrestre entre les deux pays. Sa fermeture les pénalise en effet lourdement.
El Hadj Rabiou Garba, Président du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du Bénin (Syntra-Inab) y croit fermement et se réjouit des premiers actes de décrispation.
« Le détour par d’autres pays n’arrange pas le Bénin et le Niger »
« Nos attentes sont en train d’être comblées parce que nous avons souhaité la reprise des activités entre le Niger et le Bénin, souligne-t-il au micro du correspondant de RFI, Jean-Luc Aplogan. Et le deuxième navire qui vient d’accoster prouve une fois encore que nos prières sont en train d’être exaucées. Si, déjà, le deuxième navire a accosté et que le plénipotentiaire béninois a été reçu, je crois bien que la bande est en train d’être déroulée ».
Et le patron du Syntra-Inab de conclure : « Vivement, par la grâce de Dieu, que dans les prochaines heures – je ne dirais pas dans les prochains jours – que les frontières Bénin-Niger s’ouvrent pour le bonheur des transporteurs, pour le bonheur des importateurs et pour le bonheur des deux peuples. Nous sommes même plus pressés que les États. Le transport est notre activité. Le commerce est l’activité des commerçants. Nous, nous sommes même pressés de voir ces frontières s’ouvrir. Le détour [pour aller du Bénin au Niger en passant par le Togo et le Burkina Faso, NDLR] n’arrange pas les deux pays. Raison pour laquelle celui qui mène une activité commerciale est vraiment pressé de voir les deux frontières s’ouvrir. »
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