Les autorités sanitaires algériennes ne comptent pas renoncer à la chloroquine dans les traitements contre le coronavirus, malgré la décision de l’OMS de suspendre « temporairement » les essais cliniques sur le médicament, par mesure de précaution.
« Nous avons traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour. Et nous n’avons pas noté de réactions indésirables », a déclaré à l’AFP le docteur Mohamed Bekkat, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Algérie. Depuis deux mois, les autorités algériennes ont décidé de soigner plusieurs milliers de personnes atteintes du coronavirus avec un traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, un antibiotique.
S.E.