Les forces armées burkinabè lancent la mobilisation populaire pour faire face aux groupes armés terroristes. Un recrutement de 35 000 volontaires pour le compte des communes du pays et de 15 000 volontaires pour la brigade de veille et de défense patriotique est en cours. Des volontaires qui seront formés et mis à contribution dans le cadre la lutte antiterroriste. La création de cette brigade avait été décidée au cours d’un Conseil supérieur de la défense sous l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba. Ses missions : la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.
L’armée burkinabè a besoin de renforts, notamment pour la brigade de veille et de défense patriotique, dont la création avait été décidée lors d’un Conseil supérieur de défense sous l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Ses missions : la coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.
Dans le processus entamé, est prévu le recrutement de 35 000 volontaires, soit 100 personnes par commune du Burkina Faso. Ces volontaires auront pour mission la protection des personnes et des biens de leurs communes d’origine aux côtés des forces armées.
En plus de ces supplétifs civils pour le compte des communes, le commandant de la brigade de veille et de défense patriotique recherche 15 000 autres volontaires dans le cadre de la mobilisation populaire pour la défense du territoire contre le terrorisme.
Cette opération s’adresse à tous les Burkinabé âgés d’au moins 18 ans. Tous les aspirants doivent être des patriotes et de bonne moralité, et être physiquement et psychologiquement aptes selon la note. Les candidats retenus suivront une formation militaire et civique.
Ces volontaires viennent s’ajouter au recrutement exceptionnel de 6 000 jeunes pour le compte des forces armées, « ce qui permettra une meilleure occupation du territoire national », selon une source proche de l’état-major des armées.
Les recrues seront envoyées, après leur formation, sur le terrain de la lutte antiterroriste. Les volontaires prendront part aux opérations militaires sur le territoire national, selon le colonel Boukaré Zoungrana, commandant de la brigade de veille et de défense patriotique.