La pandémie de la covid 19 a paralysé les activités génératrices de revenus dans la famille des artistes plasticiens. Ils ne sont pas restés les bras croisés après le premier confinement. Ils ont initié le concept Boulev’art pour mériter que le gouvernement de Patrice Talon leur tende une main généreuse.
Un tour devant l’Institut français de Cotonou et vous serez séduit par l’ingéniosité des artistes plasticiens à booster dehors le virus à corona qui donne l’insomnie à tous les gouvernements de la planète terre. A l’heure de la course aux vaccins, les artistes plasticiens ont choisi de réveiller les populations sur les mutations du virus et l’importance de l’observance des gestes barrières devenus un bréviaire pour contenir la propagation de cette pandémie qui fait ravage partout et qui n’épargne personne. De géants tableaux sont mis à contribution pour éclairer les populations, ces tableaux sont exposés sur l’esplanade extérieure de l’Institut français de Cotonou. C’est l’artiste plasticien Dominique Zinkpè qui a fédéré les énergies des uns et des autres pour donner naissance à ce projet devenu sauveur de ses collègues qui peinaient à retrouver le bout du tunnel. Boulev’art n’a pas fait son petit bonhomme de chemin sans les soins ainsi que la touche spéciale du tout nouveau directeur des arts et du livre, Blaise Tchétchao qui a mis les petits plats dans les grands pour rehausser le génie des artistes plasticiens du Bénin et d’Afrique. Pari gagné alors au ministre Jean-Michel Abimbola grand chantre de la promotion des artistes made in Bénin et made in Africa.
Adrien HOUNVENOU
