Obasanjo et Soglo saluent l’initiative

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Le symposium international sur l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel va connaitre son épilogue ce jour dans l’après midi. Des décisions importantes ont été prises notamment l’organisation en 2017 au Nigéria de la deuxième édition. Ce vœu a été formulé par l’ancien président nigérian Olusegun OBASANJO puis plébiscité par l’ensemble des participants. Le chef de la délégation de l’Union Africaine s’est réjouit de cet engagement puis a rassuré du soutien technique et financier de l’Union Africaine pour l’édition prochaine au Nigéria.

Le Nigéria abritera en 2017 le symposium international sur l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement. C’est ce qu’ont arrêté les participants au symposium international de Cotonou ce mercredi 27 mai lors de la restitution des travaux de la première journée.

En effet, l’idée a été émise par l’ancien président nigérian Olusegun OBASANJO dans son allocution de soutien à l’initiative ce mercredi 27 mai 2015 au palais des congrès de Cotonou puis plébiscitée par l’ensemble des participants. Il était au pupitre de même que Nicéphore Soglo, ancien président du Bénin. Les deux ont, dans leur message, salué l’initiative de Cotonou. Et si le Nigéria se propose d’accueillir les participants dans deux ans, le chef de l’Etat et Albert Tévoèdjrè ont gagné le pari de l’initiative de Cotonou
Le Nigéria fait face depuis 2009 à une secte se réclamant de l’extrémisme islamique appelée BOKO HARAM. Ce groupe revendique les attentats contre les églises, les apprenants… et procède aussi par des enlèvements surtout en milieu scolaire. Cette situation de violences gratuites conduit le pays vers sa dislocation si une solution douce n’est envisagée. Par ailleurs, plusieurs stratégies militaires ont été prises pour juguler ce phénomène mais n’arrivent pas à produire le résultat escompté. Donc, il convient de prendre par des méthodes douces comme l’a stipulé le nouveau président Mohammadu BUHARI lors de son interview sur la chaine BBC au lendemain de son élection « Je peux vous assurer que Boko Haram va vite mesurer la force de notre volonté collective et de notre engagement à débarrasser la nation de la terreur et pour ramener la paix ». Pour arriver à instaurer cette volonté collective du peuple, il faut nécessairement passer par le dialogue et l’éducation à la paix pour instaurer une forme d’intégration africaine au cœur du peuple. La proposition de Olusegun Obasanjo est bien accueillie par les participants. C’est pour cela que l’Union africaine s’est engagée à soutenir techniquement et financièrement l’édition 2017 de l’initiative africaine d’éducation à la paix et au développement par le dialogue interreligieux et interculturel qui se tiendra sur le territoire Nigérian.

Faut-il le préciser, c’est sur l’invitation du chef de l’Etat et du peuple béninois que le symposium de Cotonou sur le dialogue interreligieux et interculturel, initié par le professeur Albert Tévoèdjrè, se déroule du 26 au 28 mai à Cotonou. Cette initiative, selon les organisateurs a une particularité : s’appuyer sur le dialogue interreligieux et interculturel pour tisser la paix autour de préoccupations concrètes de développement et de la lutte contre la pauvreté.