Face à la presse ce lundi 17 juin :  « Nous ne pouvons pas abandonner Olivier Boko », dixit Jean Eudes Mitokpè

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Ce lundi 17 juin 2024,  Jean Eudes Mitokpè était face à la presse. Il s’est exprimé sur les événements récents qui ont touché sa famille politique et lui-même. Dans un discours émouvant, il a réitéré son soutien indéfectible à la candidature d’Olivier Boko à la présidentielle de 2026, tout en dénonçant des pressions et des tentatives de déstabilisation dont il a été victime.

Jean Eudes Mitokpè a rappelé les faits marquants de son affaire judiciaire. Le vendredi 7 juin 2024, il a été placé en garde à vue suite à une plainte déposée par son gérant, l’accusant d’avoir eu recours à des moyens coercitifs lors d’une perquisition à son domicile. Cette plainte faisait suite à des vols et des actes de vandalisme dont Mitokpè avait été victime.

Volet judiciaire de l’affaire

Lors de ses comparutions devant le procureur, l’employé en question a finalement reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés. Il a restitué les sommes volées et réparé les préjudices causés. Avec la confirmation que l’entreprise de Mitokpè ne réclamait plus rien, l’affaire a été classée.

Son engagement politique et son soutien à Olivier Boko

Cette affaire a suscité de nombreuses spéculations, notamment en raison de l’engagement politique de Mitokpè au sein du mouvement OB 26 et de son soutien à Olivier Boko. « Nous ne pouvons pas abandonner Olivier Boko. Il est l’alternative », a affirmé Mitokpè avec conviction. Il a souligné que cette épreuve n’a fait que renforcer sa détermination à poursuivre son travail en tant que journaliste et son engagement politique.

Jean Eudes Mitokpè a lancé un appel aux militants de OB 26 et à tous les jeunes béninois à rejoindre la lutte « pour un Bénin meilleur ». Son discours a été un vibrant témoignage de sa résilience et de son engagement inébranlable pour la justice et la vérité.

Déclaration liminaire de Jean Eudes Mitokpè lors de la conférence de presse

Chers membres de la presse,

Chers amis et soutiens,

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie d’être présents aujourd’hui pour cette conférence de presse qui me permet de m’exprimer sur certains événements récents qui ont affecté ma famille politique, et mes proches. Je vous parlerai donc de l’issue, de cette affaire.

Avant toute chose, je tiens à exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui m’ont soutenu pendant cette période difficile. Votre mobilisation, vos messages de soutien et votre engagement ont été une source immense de réconfort pour moi. C’est grâce à vous que la vérité a pu être établie et que justice a été rendue.

Les faits

Le vendredi 7 juin 2024, j’ai été placé en garde à vue par le troisième substitut du tribunal de Calavi, Monsieur Jean Eudes Houngbédji, suite à une plainte déposée par mon gérant, qui m’accusait d’avoir eu recours à des moyens coercitifs lors d’une perquisition à mon domicile. Cette plainte faisait suite à des vols et des actes de vandalisme dont j’avais été victime.

Les développements judiciaires

Lors de mes comparutions devant le procureur qui a repris en charge le dossier, l’employé en question a finalement reconnu l’intégralité des faits qui lui étaient reprochés. Il a par la suite restitué les sommes volées et a réparé les préjudices causés. Ayant signalé au procureur que notre entreprise ne réclamait plus rien, l’affaire a été classée.

Réflexions sur l’affaire

Cette affaire a suscité de nombreuses interrogations et spéculations, notamment en raison de mon engagement politique au sein du mouvement OB26 et de mon soutien à la candidature d’Olivier Boko à la présidentielle. Certains ont même allégué que ma détention pourrait être liée à mes activités politiques. Bien que je ne puisse pas confirmer ces spéculations, il est essentiel de rester vigilant et de s’assurer que de telles situations ne se reproduisent.

Pressions et pardon

Il est important de mentionner que certaines autorités ont tenté de faire pression sur les personnes qui enquêtaient sur l’affaire. Elles ont fait flèche de tout bois, afin que je sois perdant dans ce bras de fer. Malgré les humiliations et les tentatives de déstabilisation, je choisis aujourd’hui de pardonner à tous ceux qui ont voulu m’humilier. En tant qu’homme de devoir, Mon objectif reste la contribution positive à la progression notre société et la poursuite de mon engagement pour la justice et la vérité.

Conclusion

Je suis soulagé et reconnaissant que justice ait été rendue. Aux militants de OB26 et à tous les jeunes qui souhaitent rejoindre notre combat pour un Bénin meilleur, je voudrais dire, que Cette expérience a renforcé ma détermination à poursuivre mon travail en tant que journaliste et mon engagement politique. Je continuerai à défendre dans un premier temps la vérité, la justice et les droits de chaque individu et dans un second la candidature de Olivier Boko. En effet nous ne pouvons pas abandonner Olivier Boko. Il est l’alternative.

Je tiens à remercier mon avocat, Maître Ludovic Akpado, pour son soutien et son professionnalisme. Je remercie également mes proches, mes collègues et tous ceux qui ont cru en mon innocence.

Enfin, je tiens à rappeler l’importance de la transparence et de l’équité dans le traitement des affaires judiciaires, ainsi que le rôle crucial que joue la mobilisation citoyenne dans la défense de nos droits.

 

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