Le député Nazaire Sado est le nouveau 2eme questeur de l’Assemblée nationale. Il remplace André Okounlola qui a été nommé Ambassadeur du Bénin près la Russie.
Le député Nazaire Sado a été élu jeudi 07 octobre 2021 à l’Assemblée nationale après l’ouverture de la session extraordinaire. Nazaire Sado remplace, André OKOUNLOLA nommé récemment Ambassadeur plénipotentiaire du Bénin près la Russie.
Cette session ouverte jeudi à la demande du présidente de la République sera consacrée à l’examen des projets de loi.
Qui est Sado Nazaire ?
Nazaire SADO est né le 28 juillet 1966 à Ifangni dans le département du Plateau. Il est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Gestion. Il a assumé durant des années les fonctions d’Expert International auprès des Nations Unies. A ce titre il était chargé des questions du développement dans le domaine du financement des institutions de micro crédit. Il met en place après cette riche expérience, un cabinet d’études International BIM Consultance au nom duquel il a conduit et coordonné une cinquantaine de missions d’envergure internationale en tant que Consultant concernant les stratégies de développement pour les partenaires tels que la Banque Mondiale, la BAD, la CEDEAO, le FIDA, la BOAD, le PNUD, la FAO et l’UNICEF. Chrétien catholique, il est marié, député depuis la cinquième législature et totalement engagé dans l’action humanitaire.
Ancien membre de la Renaissance du Bénin, il fut aussi le président du parti Mobilisation pour le développement et l’avenir.
Par ailleurs, en 2017, Nazaire Sado a été l’initiateur d’une proposition de loi visant à limiter les dépenses lors de certaines cérémonies, notamment lors des funérailles et des mariages, qui, selon lui, ruinent les populations. « Les dépenses consacrées aux mariages ne pourront être supérieures à 600 000 F CFA et les funérailles à 500 000 F CFA. Pour Nazaire Sado, les cérémonies de ce type sont ruineuses et relèvent de l’ « exhibitionnisme ». Le député voulait mettre en place plusieurs restrictions en la matière. Ainsi, les 500 000 F CFA maximum qui seront, selon sa proposition de loi, dévolus à l’enterrement d’un individu, devront suffire à couvrir l’achat d’une fosse, d’un cercueil, de la tenue du défunt et l’ensemble des frais de morgue.
Déposée en juillet 2017 devant l’Assemblée nationale, avant les vacances parlementaires, cette proposition de loi n’est en réalité pas tout à fait une nouveauté. Elle s’inspire en la réactualisant – de l’ordonnance N° 11 PR/M.J.L. publiée au Journal Officiel du 15 Mai 1967, tendant à réprimer les dépenses excessives à l’occasion des cérémonies familiales au Bénin.
Armelle C. CHABI